Il manie l'art de l'ironie avec brio ! Ce vendredi soir, dans le cadre de la soirée spéciale "Quotidien, le Tattoo Show", Vincent Dedienne a réalisé une chronique totalement décalée, se moquant notamment du choix du titre de l'émission de TF1. Le programme animé par Yann Barthès a réalisé un bon score hier de 23h30 à 1h45, en fédérant 1,3 million de téléspectateurs, soit 21,2% du public et 32,7% de ménagères de moins de cinquante ans.
"Ce n'est pas avec un sujet comme ça qu'on va faire plus d'audience qu'Arthur"
"J'aimerais apporter un petit bémol, comme disent les gens qui pratiquent le solfège, quant au titre de l'émission 'Le Tattoo Show', l'anglicisme show me semble un peu problématique. Pour faire une émission avec le mot show dans le titre, soit on est Stéphane Collaro en 1979, soit on est Daniela Lumbroso en 2017. De toute façon, c'est un peu daté votre histoire", entame Vincent Dedienne.
Il ajoute : "Le mot tattoo m'a fait perdre pas mal de temps. Disons que j'ai fait beaucoup de recherches, tendrement nostalgiques mais franchement inutiles sur ça (en montrant à l'image un bipper, nldr) Je me suis dit que ce n'est pas avec un sujet comme ça qu'on va faire plus d'audience qu'Arthur". L'humoriste raconte aussi avoir "passé en revue toute la presse spécialisée" sur les tatous. "J'ai rien trouvé, à part la certitude que Dieu existe et qu'il a de l'humour", lance-t-il. Toujours sur le même ton absurde, Vincent Dedienne confie avoir "révisé toute la filmographie de l'actrice Audrey 'Tatou'" : "Avant de me souvenir que j'avais coupé ce passage dans ma chronique, parce que c'est vraiment de la merde."
"N'importe quoi Barthès"
"Quand j'ai dit à ma mère que je ferai une émission spéciale tatouage, elle m'a dit : 'n'importe quoi Barthès'. Ce qui dans sa langue natale peut se traduire par 'Moi, Marie-Jeanne Dedienne, je pense que le tatouage est une mode déviante et obscène et si tu touches à ton corps, mon fils, je t'arrache les yeux. Je te rappelle que tu es la chair de ma chair, le sang de mon sang, via les procédures d'adoption en vigueur en 1990'", ironise Vincent Dedienne, en imitant sa mère. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
