Hiérarchie inchangée même pour cette vague si particulière. Sur la vague mai-juin 2020,Nicolas Demorand et Léa Salamé sont une nouvelle fois leaders des matinales, bien qu'en baisse et repassant sous la barre des 2 millions d'auditeurs. En quart d'heure moyen (le critère traditionnellement utilisé par puremedias.com), leur "7/9" affiche ainsi chaque jour très exactement 1.867.000 auditeurs selon les chiffres des audiences radio publiés ce matin. La matinale d'Inter est ainsi baisse sur un an (-34.000), et dévisse sur une vague (-228.000). Elle enregistre un pic à 2.184.000 auditeurs lors du journal de 8h de Florence Paracuellos, voix qui demeure la plus écoutée de France, malgré une baisse d'audience (-57.000 sur un an / -237.000 sur une vague).
Sur cette quatrième et dernière vague de la saison 2019-2020, France Inter est ainsi rattrapée par RTL. La station de l'avenue Charles de Gaulle est toujours dauphine avec désormais seulement 142.000 auditeurs de retard, contre 381.000 lors de la vague précédente. "RTL Matin", emmené par Yves Calvi, est écouté chaque jour entre 7h et 9h par 1.725.000 fidèles. La radio signe une bonne vague en gagnant 108.000 paires d'oreilles par rapport à l'année dernière (+11.000 sur une vague). Entre 7h et 9h30, en ajoutant "Laissez-vous tenter", la matinale de RTL est écoutée par 1.699.000 personnes en moyenne (+130.000 sur un an).
France Bleu décline, France Culture stable
Indéboulonnable troisième, la matinale de France Bleu s'éloigne un peu plus de la barre du million de fans avec 816.000 auditeurs entre 7h et 9h (-92.000 sur un an, -74.000 sur une vague). Au pied du podium, Matthieu Belliard termine la saison en légère hausse. Sur cette vague de mai-juin 2020, avec 743.000 paires d'oreilles à l'écoute de ses ondes chaque matin, Europe 1 est en légère hausse sur un an (+25.000) mais en baisse sur une vague (-64.000). Sur la nouvelle tranche 6h-9h de la matinale d'Europe 1, le journaliste fédère 582.000 curieux, stable sur un an par rapport à la tranche composée l'année dernière de la fin de la pré-matinale de Matthieu Noël et de la matinale de Nikos Aliagas.
Egalement en baisse, Jean-Jacques Bourdin, évincé de la matinale de RMC la saison prochaine, est néanmoins toujours cinquième des généralistes avec 613.000 habitués entre 7h et 9h (-66.000 sur un an, -15.000 sur une vague). Sur la tranche 6h-9h, "l'homme libre" rassemble 534.000 paires d'oreilles, un score là aussi orienté à la baisse (-44.000 sur un an). Sur France Info, vague morose aussi pour Marc Fauvelle qui réveille désormais 566.000 fidèles entre 7h et 9h, en repli (-68.000) sur un an mais en hausse (+91.000 sur une vague). Guillaume Erner est parfaitement stable sur un an avec 281.000 fidèles sur France Culture (-30.000 sur une vague), tandis que Guillaume Durand sur Radio Classique fidélise près de 157.000 personnes entre 7h et 9h (-24.000 sur un an).
L'interview de Léa Salamé en baisse, ceux d'Yves Calvi, Alba Ventura et Sonia Mabrouk en hausse
Côté interviews, Léa Salamé en solo affiche à 7h45 1.945.000 auditeurs, en repli sur un an (-124.000). De 8h15 à 8h45, Nicolas Demorand et sa camarade rassemblent ensuite 2.060.000 fans en moyenne, en progression de 82.000 fans par rapport à l'année dernière.
A 8h15, Yves Calvi sur RTL est en hausse et réunit exactement 1.887.000 paires d'oreilles (+75.000 sur un an). Toujours sur la station du groupe M6, Alba Ventura, remplaçante d'Elizabeth Martichoux, est en hausse de 158.000 aficionados sur un an, à exactement 1.742.000 personnes branchées à 7h45. Sur Europe 1, l'interview de 8h15 de Sonia Mabrouk signe, elle, une vague à 794.000 curieux, en hausse de 70.000 auditeurs par rapport à celle d'Audrey Crespo-Mara à la même époque en 2018. Celle de Jean-Jacques Bourdin à 8h30 est derrière avec 691.000 auditeurs branchés sur la radio RMC, en baisse de près de 38.000 fans sur un an.
Source : 126.000 Radio Médiamétrie mai-juin 2020. Audiences en quart d'heure moyen. Lundi au vendredi. Les comparaisons exprimées sont sur un an (avril-juin 2019 vs mai-juin 2020) et sur une vague (janvier-mars 2019 vs. mai-juin 2020).
Pour rappel, cette vague est très particulière car notablement courte - 9 semaines contre 13 habituellement - et à des dates modifiées en raison de l'impact de la crise de la COVID-19. Les programmes des stations ont eux aussi été souvent perturbés pendant la période.
