Le président d'Orange contre-attaque. Trois semaines après l'hyper exposition médiatique de l'annonce du forfait de Free Mobile à 19,99 euros, Stéphane Richard mène l'offensive. Après avoir lancé une première pique au patron de Free Xavier Niel dans le JDD, qualifiant de "show indigne" la présentation de son offre mobile, Stéphane Richard s'est aujourd'hui exprimé sur l'antenne de BFM Business, pour annoncer que des clients déçus par Free revenaient déjà chez Orange.
"Un certain nombre" de clients reviendraient
Si cette annonce peut s'apparenter à un coup de bluff, Stéphane Richard l'assure pourtant, un "certain nombre" de clients seraient revenus chez Orange, déjà déçus par Free Mobile : "Les mouvements de clients vont se faire globalement au détriment des opérateurs existants en direction de Free dans un premier temps, avant qu'il y en ait qui retournent chez les opérateurs existants. Ca a déjà commencé d'ailleurs" explique ainsi le patron de France Télécom. "Depuis la fin de la semaine dernière on a déjà des "win back", c'est à dire des clients qui disent "Free ce n'est pas ce qu'on pensait, donc finalement, on revient chez vous". C'est encore faible, mais c'est quand même un certain nombre" précise-t-il, confiant.
"Nous ne sommes qu'au début du match"
Sur l'antenne de BFM Business, Stéphane Richard a par ailleurs affirmé une nouvelle fois que la qualité du réseau primait sur le prix : "J'incite les Français à comparer les choses de façon sérieuse et réfléchie entre les forfaits qui ont un accompagnement très limité sur internet, il faut regarder la qualité du réseau, et pas juste le prix", faisant écho à ce qu'il déclarait dans le JDD : "Nous ne nous alignerons jamais sur les prix de Free car nous offrons la sécurité, la fiabilité, des innovations". Au début du mois de janvier, Free avait en effet bouleversé le marché de la téléphonie mobile en proposant des offres à prix cassés, affolant ainsi la concurrence. Cette contre-attaque médiatique de Orange ne semble qu'être le début d'une future riposte, comme l'annonçait son patron au JDD : "Nous ne sommes qu'au début du match".
