Dans la nuit du 6 au 7 octobre, Mallaury Nataf et son fils âgé de 3 ans ont été retrouvés par la police dormant dans une rue parisienne. L'enfant a été placé dans un foyer par la Justice. Depuis, l'ancienne actrice du "Miel et les abeilles" est aux abonnés absents et ce malgré les appels de nombreux proches de la comédienne. Hier, Mallaury Nataf est sortie de son silence et a accordé un entretien à nos confrères de 20 Minutes.
"A partir du moment où vous n'avez plus d'argent dans ce pays, vous êtes un pestiféré"
"L'urgence c'est de parler à la presse pour rétablir ce qui a été dit de faux, notamment répondre à ceux qui m'ont accusé d'avoir menti ou utilisé les médias pour me refaire une santé artistique et financière. L'autre urgence c'est de m'occuper de récupérer la garde de mon fils avec mon avocat, et il faudra ensuite que je trouve un boulot" assure Mallaury Nataf, qui confie avoir passé 74 jours dehors et être hébergée par une dame depuis le 7 octobre.
"A partir du moment où vous n'avez plus d'argent dans ce pays vous êtes un pestiféré, les gens osent à peine vous serrer la main, des fois que ça s'attrape" regrette Mallaury Nataf. La comédienne annonce également avoir entamé des démarches pour récupérer la garde de son fils et reproche le comportement des services sociaux, qui lui ont proposé des solutions qui ne lui convenaient pas.
"Je n'ai pas de dégoût pour l'argent ou la réussite"
"Une femme absolument exécrable, la même qui m'avait enlevé une première fois mon enfant me dit qu'on va me trouver une place à Ivry, alors qu'il y a des places sur Paris. Je ne peux pas faire 3h30 de transports pour faire plaisir à cette femme qui fait partie d'un système qui dysfonctionne (...) Nos services sociaux travaillent dans le vide" souligne Mallaury Nataf.
Néanmoins, l'actrice a le désir de s'en sortir et annonce "monter une association, Les Maisons du Coeur, puisque l'Etat ne fait pas son travail". Mallaury Nataf envisage de prendre "un boulot normal chez Zara ou autre" avant un départ à New York. "Je n'ai pas de dégoût pour l'argent ou la réussite. Je suis tout en bas mais c'est passager, je reviendrai tout en haut" assure-t-elle.
