Un nouveau magazine pour Ophélie Meunier. A partir de ce soir, à 21h05, l'animatrice, qui a cédé le mois dernier la présentation de "Zone Interdite" pour partir en congé maternité, sera aux commandes de "Nouvelle vie", un rendez-vous qui se propose de suivre chaque semaine les destins de quatre familles ayant décidé de tout plaquer du jour au lendemain pour vivre à fond leur passion. L'expérience se prolongera en deuxième partie de soirée avec "Nouvelle vie, ça continue". puremedias.com a interrogé l'animatrice sur cette nouvelle aventure.
Comment est née cette émission ?
On a commencé à voir émerger ces thèmes de société sur les changements de vie des Français. C'était une thématique très présente. Et ce n'est pas secret, il y a un an, nous avons fait deux épisodes de "Zone Interdite" sur le sujet qui ont super bien marché, à la fois en audience et en termes d'image. On a donc commencé à creuser un peu plus le sujet et à essayer de quantifier le nombre de Français qui changent de vie. En enquêtant, on s'est liés avec ces familles tout en se disant qu'on avait de la matière pour en faire un programme à part entière.
Plusieurs numéros sont prévus. Va-t-on retrouver certaines familles chaque semaine ?
Chaque émission sera axée autour de quatre familles que nous avons suivies pendant un an. Nous prendrons de leurs nouvelles en deuxième partie de soirée, deux à trois mois après la fin du tournage.
Peut-on dire que ce programme est calibré pour la fameuse "ménagère" si chère à M6 ?
Objectivement, je trouve que c'est un programme assez englobant parce qu'on n'a pas besoin d'être juste une ménagère, qui approche de la cinquantaine et qui se demande si elle s'est réalisée dans sa vie, pour être touché. Je pense que le changement de vie est un sentiment qui peut toucher toutes les catégories de personnes.
Pourquoi n'assurez-vous pas la voix-off de "Nouvelle vie", contrairement à "Zone Interdite" ?
Très sincèrement, c'était pour faire quelque chose de différent de "Zone". Les gens ont pris l'habitude de m'entendre le dimanche soir. "Nouvelle vie" a beau avoir la même incarnation, c'est un nouveau programme, avec une autre identité et donc cela passe par des choix différents.
Avec l'arrivée de "Nouvelle vie", cela signifie-t-il que la thématique du changement de vie ne sera plus abordée dans "Zone interdite" ?
Il y a des chances pour que, dans "Zone Interdite", on aille sur autre chose (sourire). On a déjà plein de sujets lancés pour l'année prochaine qui sont très différents.
Quel est le parcours qui vous a le plus touché dans ce premier numéro ?
Je crois vraiment en ce programme. Je l'aime parce que je le trouve authentique et je suis vraiment fière du travail accompli. J'ai été assez bluffée par nos familles qui nous ont laissé pénétrer dans leur intimité, dans un grand moment de leur vie. Rien que pour ça, toutes les histoires m'ont assez bouleversée. Après, si je devais retenir une histoire, ce serait celle de Sylvie parce qu'elle a passé sa vie à s'occuper des autres, a vécu des drames personnels et, à 53 ans, elle quitte tout pour aller en Afrique du sud s'occuper d'animaux sauvages. Ce n'est pas facile tous les jours. C'est un bel exemple pour montrer qu'on n'a pas besoin d'avoir 40 ans, toute sa force et beaucoup d'argent pour changer de vie. C'est accessible à tout le monde, seul, en groupe ou en famille, avec peu de moyens. Tout le monde peut changer de vie s'il le souhaite.
Vous avez quitté temporairement la présentation de "Zone Interdite" le mois dernier. Quand serez-vous de retour ?
A la rentrée.
Florence Trainar vous remplace tout cet été. La connaissiez-vous ?
Pas du tout, mais je l'ai rencontrée dès que la décision a été prise. On a passé du temps ensemble, je lui ai proposé de venir en immersion au bureau jusqu'au premier tournage pour voir comment on fonctionne et faire connaissance avec les équipes et l'émission.
Lui avez-vous donné des conseils ?
Je ne sais pas si j'ai des conseils à donner. Il est important que chacun fasse avec son feeling. Moi, tout ce que je souhaite c'est que "Zone Interdite" se porte bien pendant trois mois et demi en attendant mon retour. A chaque fois qu'elle avait une question, je lui ai répondu avec sincérité pour lui faire part de mes trois années d'expérience. Je lui ai dit de prendre le plus de plaisir possible.
Vous arriviez en fin de contrat avec M6 à la fin de cette saison. Un contrat renouvelé ?
Je ne peux pas vous dire pour quelle durée mais oui, j'ai resigné.
On voit que des animateurs de M6 passent désormais sur RTL et vice-versa, puisque vous faites partie de la même famille. Seriez-vous tentée par l'expérience radiophonique ?
Avec grand plaisir un jour car, pour expérimenter un peu le côté voix tous les 15 jours dans "Zone Interdite", je trouve que c'est un exercice fantastique. Je me souhaite clairement d'avoir une expérience de radio un jour et si c'est sur RTL, c'est formidable parce que c'est une super antenne. Mais ce n'est pas dans mes projets immédiats.
Quitte à faire de la radio, que choisiriez-vous entre faire de l'actu ou du sociétal ?
Je ne sais pas. A chaud, je vous répondrai les deux puisque c'est ce que je fais aujourd'hui sur M6 et que les deux me plaisent toujours autant au bout de trois ans. L'un ou l'autre m'iraient donc très bien.
