On aurait pu s'attendre à une ambiance plus enjouée pour l'anniversaire des 20 ans de la série "Julie Lescaut" dont un épisode inédit est programmé ce soir à 20h50 sur TF1. Mais, interrogée par nos confrères de 20 Minutes, Véronique Genest est plutôt sévère avec son métier d'actrice à la télévision.
"On est encore et toujours dans la dictature de la ménagère de moins de 50 ans. L'appât du gain, l'envie à tout prix d'être en tête, de faire plaisir à tout le monde tirent la production vers le bas. Alors on met à l'antenne des beaux mâles comme "The Mentalist". Je suis triste que les séries américaines aient pris un tel pas sur les séries françaises, que la télé-réalité prenne la place de la fiction, c'est un peu tragique" explique la comédienne .
"Je suis traitée comme une vieille chaussette si je ne fais pas la bonne part de marché"
Elle déplore le fait que cela pèse sur la qualité des scénarios, y compris de ceux de sa propre série. "Je n'ai aucun poids. Je suis comme tout le monde. Je suis traitée comme une vieille chaussette si je ne fais pas la bonne part de marché! C'est un monde sans pitié, sans reconnaissance. Enfin, bon, c'est le monde du commerce" raconte Véronique Genest.
Connue également pour ses sorties au sujet de la politique, l'actrice en profite pour réaffirmer son soutien à Nicolas Sarkozy qu'elle avait déjà publiquement encouragé en 2007 : "Dans le contexte actuel, en dehors de Sarkozy, je ne vois pas qui pourrait faire mieux".
