Selon nos confrères d'iTELE et 20 Minutes, le siège de l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo" a été la cible d'une trentaine coups de feu à l'arme automatique ce mercredi matin. Il y aurait au moins un blessé, précise la chaîne d'information en continu. Sur son compte Twitter, un journaliste de l'hebdomadaire a publié une photo des salariés regroupés sur le toit de l'immeuble et précisant que "deux hommes en cagoule" étaient dans les locaux.
Mise à jour - 12h04 : iTELE annonce un lourd bilan, d'au moins dix morts et cinq blessés. Il y aurait également un mort et cinq blessé parmi les policiers. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, devrait arriver sur les lieux sous peu.
Mise à jour - 12h20 : La préfecture de police de Paris a confirmé sur France Info le bilan de 10 morts et 6 blessés.
Mise à jour - 12h26 : Le président de la République, François Hollande, est en route vers le siège de Charlie Hebdo, selon le responsable adjoint du pôle presse et communication de l'Elysée, en charge du numérique.
Mise à jour - 12h33 : Selon l'AFP, le bilan s'élève à onze morts, dont deux policiers. Fleur Pellerin, ministre de la Culture et des Communications, se rend également sur place.
Mise à jour - 12h39 : Le plan vigipirate est relevé au niveau alerte attentat en Île-de-France, indique Matignon. Une réunion de crise autour de François Hollande, Manuel Valls et plusieurs membres du gouvernement va se tenir à 14h.
Mise à jour - 12h53 : Arrivé sur place, François Hollande s'est exprimé devant la presse. Dénonçant un acte "d'une exceptionnelle barbarie" commis contre "l'expression de la liberté", il a confirmé qu'il s'agissait bien d'un attentat terroriste. Le chef de l'état a par ailleurs confirmé le bilan provisoire de 11 morts, annonçant que quatre autres personnes se trouvaient "dans un état d'urgence absolue".
Mise à jour - 13h50 : Le bilan est monté à 12 morts, parmi eux les quatre dessinateurs Charb, Cabu, Tignous et Wolinski.
Ce n'est pas la première fois que le siège de Charlie Hebdo est victime d'attaques. En novembre 2011, après un numéro spécial intitulé "Charia Hebdo" et contenant notamment une caricature de Mahomet, l'hebdomadaire avait été la cible de cocktails Molotov. L'incendie avait alors contraint la rédaction à trouver refuge durant plusieurs jours dans les locaux de "Libération". En 2013, les sièges de BFMTV et "Libération" avaient eux été la cible d'un homme armé, qui avait blessé un assistant photographe du quotidien.