(Gros) coup de peinture pour "Hondelatte raconte". Dès lundi, Christophe Hondelatte prendra les commandes d'une version complètement remaniée de son émission, désormais programmée entre 17h et 19h, sur l'antenne de la station de la rue François Ier. Si on savait que l'émission ne serait plus un simple récit de faits divers, on ignorait encore le contenu précis de sa nouvelle mouture. Invité du "Grand direct des médias" ce matin sur Europe 1, le journaliste a levé le voile sur le contenu de cette dernière.
Entre 17h et 18h, Christophe Hondelatte continuera de raconter des histoires. Mais les histoires criminelles et autres faits divers sanglants seront désormais cantonnés au vendredi. Le reste de la semaine, le journaliste racontera donc d'autres histoires, notamment plus politiques. La semaine prochaine, les auditeurs de la station de la rue François Ier pourront donc écouter le récit du premier été de François Hollande à l'Elysée ou encore celui du mariage de la princesse Diana.
En concurrence frontale avec "RTL Soir", la deuxième heure sera d'avantage connectée à l'actualité. Après un journal de vingt minutes, Christophe Hondelatte accueillera un invité politique puis proposera une séquence animée par un éditorialiste. Parmi ceux-ci, les auditeurs d'Europe 1 pourront notamment retrouver une certaine Pascale Clark. La fondatrice du site BoxSons.fr retrouvera donc le chemin de la maison bleue - elle co-animait "Europe Nuit" en 1993-1994 - et fait son grand retour en radio un peu plus d'an après son départ tonitruant de France Inter.
Mais Pascale Clark ne sera pas la seule éditorialiste à officier auprès de Christophe Hondelatte. Ils seront ainsi sept à se succéder en alternance autour de la table de "Hondelatte raconte", dont l'énarque frontiste Jean Messiha, porte-parole des "Horaces" - un club de hauts fonctionnaires proche du Front National -, le journaliste Bruno Roger-Petit ou encore Nassira El Moaddem, journaliste et patronne du "Bondy Blog". À noter que la deuxième heure de "Hondelatte raconte" se terminera par un "journal du monde" et un zapping "du meilleur de la télé et de la radio".