"Guillaume était mon petit frère et j'aimerais qu'on se concentre sur lui, son talent, son courage, sa force, sa lumière...", écrit Jérémy Ferrari sur Twitter. Quelques heures après l'annonce du décès de l'humoriste Guillaume Bats à l'âge de 36 ans, le maître de l'humour noir a pris sa plume pour réagir à cette tragique disparition. Très proche de l'humoriste atteint de la maladie des os de verre, l'ancien participant d'"On n'demande qu'à en rire " sur France 2 a révélé sur ses réseaux sociaux avoir "trouvé" son ami "décédé dans son lit" hier soir.
"Je me suis rendu chez lui et je l'ai trouvé décédé dans son lit"
"Depuis hier soir, j'ai reçu des milliers de messages de soutien et quelques vannes plus ou moins drôles. Vous êtes très nombreux à me demander ce qu'il s'est passé. Guillaume devait donner une conférence hier à 19h30, il ne s'est pas présenté et ne répondait pas à nos appels. Je me suis rendu chez lui et je l'ai trouvé décédé dans son lit probablement dans son sommeil, mais cela reste à confirmer par les médecins", peut-on lire sur Twitter.
Dans son texte, Jérémy Ferrai déclare ne pas vouloir s'exprimer "sur ma peine dans les médias ou dans la presse malgré les nombreuses demandes qui m'ont été faites". "Guillaume était mon petit frère et j'aimerais qu'on se concentre sur lui, son talent, son courage, sa force, sa lumière... Quant à moi je suivrai son exemple et dès demain, malgré la douleur, je continuerai à essayer de vous faire rire du mieux que je peux. Toutes mes pensées à ceux qui l'aimaient autant que moi", conclut-il.
— Jeremy Ferrari (@JeremyFerrari) June 2, 2023
Personnage médiatique, Guillaume Bats était un adepte de l'autodérision – il riait de son handicap physique – et avait trouvé en Jérémy Ferrari, maître de l'humour noir, un parfait allié. Guillaume Bats participait régulièrement à l'émission "Les duos impossibles de Jérémy Ferrari" sur C8 et assurait régulièrement ses premières parties de spectacle. Il devait d'ailleurs partir en tournée dans toute la France avec son nouveau spectacle baptisé "Inchallah", coécrit avec Jérémy Ferrari.
