Depuis quinze jours, "Koh-Lanta" est de retour sur TF1, avec une douzaine d'anciens qui rêvaient de repartir et d'avoir une nouvelle chance de décrocher leur chèque de 100.000 euros. Si la première n'a pas suscité d'effet de curiosité particulier, l'émission réalise de très bons scores chaque vendredi soir, en très légère baisse par rapport à l'édition précédente, et reste l'un des poids lourds de la grille de la Une.
Au point que la chaîne a officialisé le tournage d'une nouvelle saison d'anonymes et que celle-ci sera diffusée dès le premier semestre 2015. Mais parmi les candidats, aucun n'était parti au Cambodge l'an dernier pour l'édition 2013, dont le tournage a été interrompu après la toute première épreuve, marquée par le décès de Gérald Babin. Toute la saison a été annulée, mais dans une interview à Closer, Sylvie, qui faisait partie de l'aventure, affirme que TF1 avait promis à ces candidats de les faire repartir si une nouvelle saison était mise sur pieds.
"Nous sommes les oubliés de 'Koh-Lanta'. A notre retour, nous étions très pertubés, mais nous pensions pouvoir repartir sur une nouvelle édition. D'ailleurs, dès notre retour du Cambodge, on nous l'avait promis lors d'une réunion durant laquelle on a signé nos contrats de cession de droit à l'image et de confidentialité. Ils nous avaient dit que si l'émission revenait, ils nous reprendraient dans le casting", explique l'ex-candidate de "Koh-Lanta", qui affirme parler pour plusieurs de ses camarades.
Mais il n'en a rien été. Quand TF1 et Adventure Line Productions se mettent à travailler sur la saison 2015, il n'est plus acquis que ces candidats en feront partie. "Ils reprennent contact avec nous et nous demandent de renvoyer des photos. Ils nous convoquent début juillet, à Paris, pour repasser un casting. On nous prévient qu'il va y avoir des tests médicaux plus poussés. On ne les a jamais passés. On n'a plus de nouvelles. La production nous a juste fait savoir que la famille de Gérald ne veut pas que nous repartions", poursuit Sylvie, pas convaincue. "Je ne peux pas croire que c'est la famille qui s'y oppose. Je pense que (la production) a peur d'avoir des problèmes avec nous", lance-t-elle.
Contacté par Closer, l'avocat de la famille Babin dément qu'ils aient pu influer sur la décision de la production. De son côté, ALP avance une version différente. "Nous avions souhaité revoir tous les participants de l'édition 2013. Après ces entretiens, compte tenu de la motivation de tous, il nous est apparu impossible et injuste d'en sélectionner certains plutôt que d'autres. Nous ne pouvons pas envisager une édition reprenant l'ensemble des participants de 2013, ce qui reviendrait à faire abstraction des drames qui nous ont frappé", explique ainsi la société de production.