Travailler avec Vincent Bolloré ? Une hypothèse qui ne déplaît pas à Dominique Farrugia. Ce matin, le réalisateur et producteur était l'invité de Thomas Sotto dans la matinale d'Europe 1. Après avoir avoué qu'il avait "discuté" avec la direction de la station de la rue François Ier - au sein de laquelle il a débuté en tant que standardiste -, le réalisateur de "Sous le même toit" a été interrogé sur ce que lui inspire Canal+, chaîne qu'il a dirigée entre 2002 et 2003.
"Canal+ ne va pas si mal que ça"
"Canal+ ne va pas si mal que ça" a réagi Dominique Farrugia. "On savait que le clair allait se casser la gueule à un moment ou à un autre", a-t-il ajouté. "Lorsque j'étais à Canal, le clair se cassait déjà la gueule et je voulais le couper" a-t-il rappelé. Le réalisateur ajoute ensuite spontanément que "Si Vincent Bolloré (l)'appelle maintenant, (il) court travailler avec lui".
"Il est fort Dominique Farrugia, il est venu pour nous parler d'un film (...) Et il repart avec en bonus peut-être un contrat de travail à Europe 1 et la direction de Canal+ !" lance alors Thomas Sotto, amusé par les déclarations du réalisateur. Celui-ci précise alors qu'il ne "veut pas" de la direction de Canal+, ajoutant "Mais si on me dit d'aller bosser avec Vincent Bolloré, j'irais bosser avec Bolloré !".
Sur Canal, le clair au point mort
La plage de programmes en clair a été nettement réduite sur Canal+ depuis l'arrivée de Vincent Bolloré et de ses équipes. Depuis la rentrée dernière, l'access en clair de la chaîne cryptée rencontre d'ailleurs de sérieuses difficultés. Hier, ils étaient ainsi à peine plus de 23.000 (0,2% du public) à suivre "Le Journal du cinéma" à 19h10, selon Médiamétrie. Par la suite, "Le Gros Journal" de Mouloud Achour a fédéré 26.000 curieux (0,1% du public) quand "Les Guignols" ne pointent qu'à 89.000 personnes (0,5% de PDA). Enfin, "Le Petit Journal" de Cyrille Eldin a rassemblé 75.000 fidèles (0,3% des téléspectateurs) en P1 et 271.000 amateurs (1,1% du public) en P2. puremedias.com vous propose de ré-écouter un extrait de l'interview de Dominique Farrugia sur Europe 1.
