Enora Malagré se sent bien dans "Nouvelle Star, ça continue". Peut-être même un peu trop. Présente depuis deux saisons aux commandes de l'after du télé-crochet de D8, produit par FremantleMedia France, l'animatrice a bien pris ses marques sur le plateau et dans les coulisses du chapiteau de l'Arche-Saint-Germain. Chaque semaine, celle qui anime aussi les soirées de Virgin Radio se montre très, très naturelle.
"Un pied d'enfer, expression des années 20 !"
Hier encore, alors que l'émotion était au rendez-vous suite à l'élimination d'Alvaro aux portes de la demi-finale, Enora a tout donné pour remonter le moral des troupes, oubliant parfois même qu'elle était en direct à la télévision. Armée de son micro-main et, depuis peu, d'un micro-casque - qu'elle a elle-même demandé à la production -, Enora Malagré n'en a toutefois pas eu assez d'un et a, à plusieurs reprises, parlé dans les deux micros en même temps ou, plus embêtant, oublié de tendre le micro aux personnes qu'elle interrogeait.
Surtout, et c'est probablement ce qui représente "le style Enora", la jeune femme n'a pas de prompteur, ce qui lui permet d'improviser et de ne laisser aucun blanc. Résultat, elle s'est souvent retrouvée à commenter ses propres questions et ses propres commentaires, comme avec Alvaro, dont elle a particulièrement apprécié la reprise du "Space Oddity" de David Bowie, déjà interprétée aux castings et chantée cette fois avec le groupe. "T'as un pris un pied d'enfer... Un pied d'enfer, expression des années 20 !" s'est-elle amusée, coupant la parole à Alvaro par la même occasion.
"Je pars en vrille, pourquoi ?"
Même avec les jurés, Eno' est naturelle. Face au "duo qui se crée, Yseult vs Sinclair" (et avec l'accent anglais, s'il vous plaît), l'animatrice y est allée à petits pas, en pleine discrétion malgré les projecteurs, "en catimiti... En catimiti, la meuf invente un mot !". Et ne parlons pas de Maurane, qu'Enora "adoooore", au point de lui faire des bisous. Mais de lui retirer le micro des mains lorsque celle-ci voulait lancer des "bisous à... (sa) choupinette en sucre."
Néanmoins, Enora a aussi eu ses moments seule où, pour combler, elle s'est mise à pousser la chansonnette. Le temps de quelques mètres sous le chapiteau, l'animatrice s'est emballée et a hurlé, avec panache, "avec panaaaaaaache". "Moi aussi, j'ai envie de chanter dans les couloirs ! Vous me jugez, je m'en fous ! Je suis libre ! C'est la Nouvelle Star, ça continue ! On s'en fout ! J'ai envie de dire que je suis de gauche et que j'assume !" a-t-elle crié sans raison apparrente, reconnaissant tout de même "partir en vrille". Un petit pétage de plombs qui s'est justifié en réalité par l'arrivée dans le catering, "la petite cantoche où des jeunes l'attendent"... sauf que ceux-ci sont partis.
Combats de poules et kalash pour la demi-finale
Malgré tout, le style Enora Malagré dans "Nouvelle Star, ça continue" porte ses fruits. Hier soir, la jeune femme a encore conservé 357.000 téléspectateurs (4,3% de PDA) entre 23h30 et 0h15. Une tendance qui devrait se confirmer la semaine prochaine dans "le meilleur télé-crochet du monde" à la suite d'une demi-finale où l'on nous promet "des larmes, de la bataille, peut-être même du sang, peut-être même des combats de poules, peut-être même des kalash' !", à en croire Enora Malagré.
