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France Inter met fin à la chronique de Frédéric Beigbeder
Publié le 17 novembre 2018 à 10:34
Par Christophe Gazzano | Journaliste
D’un naturel curieux et passionné de télé, Christophe Gazzano a toujours nourri le désir de devenir journaliste. Après ses études et une dizaine d’années passées dans la presse régionale, ce natif de Salon-de-Provence est “monté à la capitale” pour intégrer Pure Médias en 2017.
Jeudi dernier, le chroniqueur était intervenu sur l'antenne sans avoir rien préparé.
Frédéric Beigbeder jeudi dernier Frédéric Beigbeder jeudi dernier© France Inter
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France Inter préfère arrêter les frais. Vendredi, en fin de journée, la médiatrice de Radio France a relayé sur son site un message de Laurence Bloch, la patronne de la station, au sujet de Frédéric Beigbeder, dont la chronique diffusée jeudi dernier a été particulièrement critiquée pour son absence totale de contenu. S'adressant aux auditeurs, Laurence Bloch a donc fait l'annonce suivante : "Vous nous avez exprimé votre déception à l'écoute de la dernière chronique de Frédéric Beigbeder jeudi dernier. Lui-même convient de sa faiblesse et a décidé d'arrêter l'exercice n'ayant plus assez de temps pour s'y consacrer correctement. Merci de votre fidélité et de l'attention que vous portez à France Inter".

Moments de flottement et sourires gênés

Jeudi, pour son billet hebdomadaire, l'écrivain avait proposé une "chronique improvisée", une manière élégante de signaler qu'il n'avait rien préparé. Cela s'est senti dès les premières secondes à l'antenne, avec de nombreux moments de flottement et les sourires gênés de l'équipe de la matinale de France Inter, à commencer par ceux de Léa Salamé et Nicolas Demorand. "On a peur pour vous. Surtout pour les auditeurs, on pense à eux. Ils ont peut-être déjà changé de radio. Ils sont peut-être sur France Culture", s'était inquiétée la journaliste.

Frédéric Beigbeder avait cependant assuré qu'il avait "écrit une chronique super brillante sur les gilets jaunes" : "Je l'ai perdue hier soir. Je l'avais écrite sur un morceau de papier vers 3h du matin". Ironie du l'histoire, le slogan de son billet du jeudi diffusé à 8h55 était : "A l'heure ou certains commencent leur journée, d'autres la finissent...". "Freddy n'a rien fait. Freddy s'est couché très tard. Freddy a peu dormi. Alors heu...", avait lui-même reconnu l'écrivain au début de sa chronique.

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