Deux chanteurs, une business woman et le directeur du pôle radio de NRJ Group. Pour le jury de son télé-crochet événement "Rising Star", M6 a choisi de varier les univers. La chaîne a ainsi sélectionné David Hallyday, Cali, Cathy Guetta et Morgan Serrano pour soutenir - ou non - en même temps que les téléspectateurs les chanteurs du programme adapté d'un format israélien, attendu à la rentrée. Mais avant de sécuriser ce quatuor, la chaîne et le producteur Studio 89 ont démarché de nombreuses personnalités.
Parmi les célébrités contactées pour intégrer le jury de la version française de "Rising Star", M6 s'est tournée vers Isabelle Boulay. Invitée ce matin sur MFM Radio, la chanteuse qui vient de publier album de reprises de Serge Reggiani a confié avoir dû décliner la proposition de la Six pour rester proche de sa famille, non sans quelques difficultés. "Je vais probablement participer pour une deuxième saison à La Voix au Québec, l'équivalent de The Voice. Comme je voulais être près de mon fils, c'était la manière de l'être" a-t-elle expliqué.
Et même si elle a dit non, Isabelle Boulay aurait bien apprécié participer à ce télé-crochet interactif. "C'est quelque chose qui m'intéressait beaucoup et j'aimais beaucoup le concept de cette émission-là mais c'est pour des raisons familiales" a-t-elle répété, tout en glissant avoir déjà eu d'autres propositions mais refusant de préciser s'il s'agissait de "The Voice, la plus belle voix" sur TF1, de "Nouvelle Star" sur D8 ou d'un autre format.
Vendredi, puremedias.com vous révélait que M6 avait de son côté refusé la candidature d'une star internationale : Ricky Martin. Le chanteur porto-ricain, qui a participé à la deuxième saison de "The Voice Australia", était partant pour s'asseoir dans l'un des quatre fauteuils des experts du "Rising Star" français. Les négociations financières avaient avancé, et les prétentions salariales de l'interprète de "Livin' La Vida Loca" n'étaient pas hors de portée de la chaîne et de la société de production.
Mais au final, ce sont bien M6 et Studio 89 qui ont renoncé, non pas pour des raisons financières, donc, mais à cause du niveau de français quasiment inexistant du chanteur, qui n'était pas disposé à prendre de cours pour s'améliorer à temps pour le lancement de l'émission à la rentrée. Aux yeux de la chaîne et de la société de production, il aurait été impossible pour le téléspectateur de créer un lien avec un juré si celui-ci était systématiquement sous-titré ou doublé...