Abonnés internet à Free, vous avez probablement dû constater des ralentissements lorsque vous vous connectez à YouTube entre 18 et 20 heures. Qui est responsable ? Chaque acteur se renvoie la balle. Free refuse de mettre en place de nouveaux tuyaux d'interconnexions plus gros et donc plus coûteux pour assurer un trafic fluide des contenus hébergés sur Youtube.
De son côté, Google, propriétaire de la plateforme de vidéos en ligne, ne veut pas financer l'excédent de bande-passante et propose aux opérateurs d'installer ses propres équipements techniques chez eux, ce qu'ils refusent aujourd'hui. Les utilisateurs, premières victimes de ce bras de fer, commencent à trouver le temps long. L'UFC Que Choisir a donc décidé d'interpeller la DGCCRF et l'Arcep, le gendarme des télécoms en France, pour déterminer les responsabilités de chacun.
