Ce mardi, Laurence Ferrari était l'invitée d'Yves Calvi sur RTL. Venue présenter sa nouvelle émission politique, "Paroles de candidat" sur TF1, la journaliste est revenue sur les difficultés que rencontre son journal depuis plusieurs mois. "C'est normal qu'on soit soumis à la pression médiatique, qui vire parfois à l'obsession" explique la journaliste lorsqu'Yves Calvi lui demande comment elle gère la pression depuis qu'elle travaille sur la première chaîne de France. "Le journalisme est une passion, c'est quelque chose qui est ancré en moi. Ca fait vingt ans que je fais ce métier-là. Je suis heureuse et fière de représenter les 250 journalistes de cette rédaction qui bossent comme des dingues".
Et avant qu'Yves Calvi ne l'interroge sur la baisse d'audience de son 20 Heures, Laurence Ferrari prend les devants. "Oui, les audiences baissent. Evidement, elles descendent un tout petit peu mais on est leader sur l'information. On a quand même un quart des français qui choisissent chaque soir TF1" lance-t-elle avant d'annoncer que "la crise" est une des raisons expliquant ce désamour du public. "On est en crise. Le chômage, mes téléspectateurs le connaissent. Beaucoup d'entres eux ont du mal à boucler leurs fins de mois. On essaie alors d'avoir une information positive dans chaque journal pour éviter, parfois, de n'avoir que de l'information anxiogène".
Avant de rendre l'antenne, Yves Calvi revient, à sa façon, sur la position vacillante de Laurence Ferrari à TF1. "De quoi rêvez-vous aujourd"hui ?" lui demande alors le journaliste. "De beaucoup de choses, j'ai beaucoup d'idées. Je sais très bien que le 20 Heures n'est qu'un passage" lance-t-elle avant qu'Yves Calvi ne l'interrompe. "Je ne vous vois pas faire cela pendant 20 ans comme Patrick Poivre D'Arvor". Et Laurence Ferrari aquiesce. "Je crois qu'effectivement que je ne m'accrocherai pas autant. On peut être journaliste de 1.000 façons différentes. Pour le moment, je suis très heureuse sur TF1" conclut-elle.
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