Le site de BFMTV trompé par un internaute. Hier, "BFMTV Témoins", la plateforme participative de la chaîne info publiant des vidéos envoyées par des internautes témoins d'un évènement, a mis en ligne une vidéo intitulée "Sauvetage sur le téléphérique de Grenoble Bastille". Dans un court texte sous la séquence, le site expliquait que des bulles du téléphérique s'étaient bloquées aux alentours de 10h et que les sauveteurs étaient sur place pour venir en aide aux personnes coincées. "Selon les informations, il y aurait 2 enfants et un bébé", expliquait le site, précisant que l'opération de sauvetage était en cours.
Problème, le supposé incident relaté n'était en fait qu'un exercice, comme l'a expliqué hier le site du Dauphiné. "Les sapeurs-pompiers du groupe de reconnaissance et d'interventions en milieu périlleux de l'Isère (Grimp 38) effectuent, depuis 8h30 ce matin, leur exercice annuel de sauvetage sur les bulles de Grenoble, en lien avec la régie du téléphérique de Grenoble", précisait dès 10h36 un court article du quotidien local. Et ce dernier de tacler ses collègues dans un deuxième article publié aujourd'hui dans l'édition papier : "Parce qu'ils oublient le principe de base de vérifier l'information, certains médias prennent le risque de se fourvoyer".
Dès hier, la vidéo a été rapidement retirée du site "BFMTV Témoins". Contactée, la rédaction en chef web de BFM, qui traite de nombreuses vidéos quotidiennement, reconnaît une "erreur". "Cette vidéo a échappé à notre vigilance, ce que l'on regrette, a expliqué à puremedias.com Julien Mielcarek, rédacteur en chef numérique du groupe. On va être encore plus vigilant à l'avenir". Un texte correctif en lieu et place de la vidéo erronée a été publié aujourd'hui. Le voici :
"Le sauvetage sur le téléphérique de Grenoble était un exercice
Une vidéo envoyée par un internaute de BFMTV a été publiée sur notre site avec une description erronée. Contrairement à ce qu'elle indiquait, il n'y a eu aucun incident à déplorer sur le téléphérique de Grenoble ce lundi 13 avril. De fait, il s'agissait d'un exercice des sapeurs-pompiers du GRIMP38, groupe de reconnaissance et d'interventions en milieu périlleux. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour cette information erronée".