Jusqu'où s'arrêtera Facebook ? En déposant ce mercredi son très attendu dossier à Wall Street, le géant des réseaux sociaux est en passe de battre un nouveau record, celui de la plus forte entrée en bourse jamais réalisée par une société internet, dépassant ainsi l'arrivée de Google en 2004. Son dossier d'intégration révèle des chiffres qui ont de quoi faire tourner la tête de plus d'un trader !
100 milliards de dollars ?
Avec ses 845 millions d'utilisateurs - bientôt un millard - et 40% des internautes présents sur son site, Facebook pèse en effet lourd dans l'économie mondiale. Le réseau social compte obtenir 5 milliards de dollars auprès des investisseurs pour son intégration en bourse et serait alors évalué entre 75 et 100 milliards de dollars. Fort de sa présence dans 70 pays, le site de Mark Zuckerberg est le premier site communautaire à l'exception de quelques nations comme la Russie - devancé par Odnoklasski et Vkontakte - ou la Chine, où il est proscrit. Chaque jour, ce sont 250 millions de photos qui sont mises en ligne par les utilisateurs sur le réseau social !
Si certains s'inquiètent de la longétivité du succès de Facebook en rappelant le déclin de MySpace, le site affiche une santé financière des plus insolentes ! Les revenus publicitaires de la firme ont pratiquement doublé en un an, grimpant de 738 millions de dollars en 2009 à 3,8 milliards de dollars en 2011 selon eMarketer, qui prévoit par ailleurs des recettes atteignant 5,78 milliards en 2012, puis 7,8 l'année suivante.
Un objectif de 50.000 entreprises en Europe
Dans son objectif de croissance, et dans le but d'intégrer de nouveaux marchés, Facebook ne cesse de créer des emplois indirects. En Europe, le réseau social en a généré près de 232.000 emplois dont 22.000 en France, tandis qu'aux Etats-Unis, le chiffre s'élève à 182.000.
Si avec cette introduction en bourse, le réseau social se prépare à entrer dans une nouvelle ère économique, le milliardaire et fondateur le plus célèbre de "FB" - l'abréviation de Facebook à Wall Street - Mark Zuckerberg tient à rappeler certaines valeurs originelles : "Facebook n'a pas été créé à l'origine pour être une entreprise, il a été créé pour remplir une mission sociale : rendre le monde plus ouvert et connecté".
