Quelques jours après la disparition soudaine de Thierry Roland, et après la vague d'émotion qui a traversé le monde médiatique et sportif français, les langues commencent à se délier sur la carrière du commentateur sportif. Hier, sur le plateau d'"On va s'gêner" sur Europe 1, Laurent Ruquier a évoqué la participation de Thierry Roland au film de Fabien Onteniente, "Turf", point de départ d'une discussion animée sur le parcours du journaliste.
Co-scénariste du film, Pierre Bénichou a expliqué que l'équipe avait évoqué trois personnalités et que Thierry Roland avait finalement été choisi un peu par défaut : Omar Sharif, qui "était trop cher", Guy Lux qui "était mort", et Thierry Roland, le seul "encore vivant". Le chroniqueur a expliqué non sans ironie que "Thierry Roland y jouera son propre rôle avec son intelligence formidable".
Un simple commentateur
Pierre Bénichou a ensuite dénoncé la place accordée au décès de Thierry Roland ce week-end dans les médias français, déclarant que même "Churchill n'avait pas eu des obsèques comme ça en Angleterre". En début de semaine, la presse belge critiquait déjà la couverture médiatique de ce triste événement, estimant que l'on avait atteint "le sommet du déraisonnable".
Si Laurent Ruquier a tenté de défendre l'image de son confrère défunt, Pierre Bénichou n'a pas hésité à poursuivre sur sa lancée, estimant que Thierry Roland n'avais pas été une "voix" mais un simple "commentateur". "D'ailleurs, il n'a pas trouvé de boulot quand il a été viré" de TF1, a-t-il poursuivi. "Quand on passe de TF1 à M6, ce n'est pas une promotion", a conclu le journaliste. Nul doute que Nicolas de Tavernost prendra cette remarque comme un compliment...
