Polémique Morano : Delphine Ernotte soutient Laurent Ruquier
Publié le 22 octobre 2015 à 11:12
Par Marion Lécuyer
"Il ne faut pas tuer le messager", estime la nouvelle présidente de France Télévisions.
Delphine Ernotte soutient Laurent Ruquier Delphine Ernotte soutient Laurent Ruquier© Antonin Bourgeaud (Havas) pour Orange
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Interrogée par Paris Match sur la polémique survenue après les propos tenus par Nadine Morano dans "On n'est pas couché" sur France 2, Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions tient à renouveler sa confiance à Laurent Ruquier. Ce soir-là, la députée européenne avait tenu ces propos, provoquant un tollé : "Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères." Cela lui a valu dans les jours suivants d'être écartée de la tête de liste pour les régionales en Meurthe-et-Moselle.

"Il ne faut pas tuer le messager"

Suite à cette émission, Laurent Ruquier avait fait l'objet de critiques accusant l'émission de favoriser les thématiques identitaires. Le présentateur s'était défendu en argumentant que l'émission suivait l'actualité, riche en ce moment de ces sujets et qu'il ne cherchait pas à créer des polémiques. Delphine Ernotte tient à dédouaner le présentateur de toute faute. "Est-ce que c'est l'émission qui a changé ou est-ce notre société ? Je pense que c'est la société. Il ne faut pas tuer le messager quand le message ne convient pas. Je vais bientôt rencontrer Laurent Ruquier pour l'assurer de ma confiance", a répondu simplement la présidente de France Télévisions.

Interrogée aussi sur le livre de Philippe Verdier, Delphine Ernotte affirme "l'avoir parcouru" seulement et "ne pas en penser grand chose". Le présentateur de la météo a été écarté de la chaîne depuis la parution de son livre "Climat investigation", dans lequel il remet en cause les thèses sur le réchauffement climatique. La présidente de France Télévisions répond avec les mêmes arguments que ceux avancés par la chaîne depuis le début de la polémique. "Lorsqu'on est salarié de France Télévisions, il faut faire une distinction entre ses avis personnels et ce que l'on fait porter à l'entreprise. Là, il y a confusion et ça me pose problème", a-t-elle ajouté.

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