Un journaliste qui fait parler de lui. Mardi soir, dans "Le Figaro", le journaliste de LCI Philippe Ballard a confirmé être candidat sur la liste du Rassemblement national pour les prochaines élections régionales en Ile-de-France. Une décision qui a entraîné sa suspension immédiate de la chaîne info du groupe TF1 sur laquelle il officiait depuis sa création en 1994. "Je prends un risque, mais je l'assume", a-t-il précisé auprès de nos confrères.
Ce matin, sur Europe 1 dans "Culture Médias", c'est un autre ex-journaliste de LCI que Philippe Vandel recevait : Jérôme Bertin. Désormais comédien, ce dernier a débuté sa carrière professionnelle en tant que titulaire de la carte de presse et a travaillé sur la chaîne info de 1995 à 2003, présentant plusieurs milliers de journaux avant de se tourner définitivement vers le divertissement. "LCI mène à tout ! La preuve, vous voyez, moi je suis dans 'Plus belle la vie'", a ironisé le quinquagénaire, qui évolue depuis 2013 sur France 3.
Interrogé sur le cas de Philippe Ballard, Jérôme Bertin a confirmé le connaître "depuis très longtemps". "Il n'a jamais caché ses opinions. Maintenant, à l'antenne, je crois qu'il était honnête dans son travail", a-t-il avancé. A Philippe Vandel qui insistait pour savoir si le nouveau candidat aux régionales cachait ses préférences politiques hors antenne, le comédien de "Plus belle la vie" a précisé : "Hors antenne, pas trop. Même si c'était pas aussi clair que là comme il le fait, mais c'est sa vie. Il fait bien ce qu'il veut. C'est son droit".
Quant au comportement de Philippe Ballard lorsqu'il était à l'antenne, Jérôme Bertin a fait l'analyse suivante : "On a toujours une sensibilité quand on est présentateur. On a une toute petite marge de manoeuvre mais simplement, parfois, l'ordre dans lequel on va traiter des sujets donne peut-être une indication".
Invité au même moment de l'émission "L'heure des pros" sur CNews, Philippe Ballard a pour sa part confié être encarté au Rassemblement national depuis le mois de septembre et avoir toujours voté, "depuis quelques dizaines d'années", pour le FN et son successeur, le RN.