Une nouvelle blague ? Un coup de com' ? Ce matin, les comptes Twitter et Facebook du Gorafi ont annoncé la fin de l'activité du site parodique via un message lapidaire : "Le Gorafi, c'est fini. Merci de votre fidélité !"
Le vrai faux président du directoire du site parodique, J-F Brussière, a également annoncé la fin du Gorafi sur Twitter, expliquant que l'équipe se dirigeait "vers des activités lucratives et défiscalisées".
L'information a gagné en crédibilité lorsque plusieurs internautes ont constaté l'impossibilité d'accéder désormais au site internet.
Interrogée par différents médias cherchant à se faire confirmer l'information, la rédaction du site a répondu à sa manière. "Hélas après mûres réflexions, nous avons pris conscience que la presse 'ouèbe' ou dite '2.0' n'a strictement aucun avenir, tout comme l'Internet. Nous préférons arrêter aujourd'hui cette belle aventure avant l'explosion de la 'bulle'", a par exemple expliqué l'équipe du Gorafi au Huffington Post.
Si la disparition du site s'avérait définitive, l'équipe du Gorafi pourrait en tout cas continuer à opérer sur d'autres supports. Elle est en tout cas annoncé présente aux côtés d'Antoine de Caunes dans sa nouvelle émission sur Canal+, "Antoine sans fiche". Rappelons que du temps du même Antoine de Caunes, "Le Gorafi" disposait d'une chronique dans "Le Grand Journal".
Avant de débarquer à la télévision, "Le Gorafi" était surtout un phénomène sur Internet et les réseaux sociaux. Certaines de ses informations parodiques avaient ainsi été reprises par des médias dits "sérieux". En 2013, le site avait par exemple réussi à piéger l'agence de presse italienne ANSA avec un article prétendant que 89% des Français pensaient que le clitoris était un modèle de Toyota. "Le Gorafi" avait aussi piégé Christine Boutin en février 2014. La responsable politique avait ainsi repris tel quel sur BFMTV un tweet fantasque du site parodique.