Sale temps pour les entreprises digitales en Europe. Alors que le fisc français mettait la pression à Google ainsi qu'à Amazon fin 2012, Microsoft vient d'être condamnée aujourd'hui à payer une amende de 561 millions d'euros par la Commission européenne. La firme américaine a été reconnue responsable d'avoir délibérément oté de l'écran de sélection de Windows 7 la possibilité de choisir un autre navigateur web que celui proposé par défaut par le système d'exploitation, Internet Explorer. Et ce alors qu'elle s'y était engagée fin 2009 auprès de Bruxelles !
L'enquête avait été ouverte en juillet 2012 par l'institution européenne suite à la "disparition" de ce choix pour l'utilisateur. A l'époque, le géant informatique avait présenté ses excuses pour cette "erreur technique" qui aura duré... 15 mois. "Les engagements juridiquement contraignants contenus dans nos décisions jouent un rôle très important dans notre politique d'application des règles Antitrust, car elles permettent de trouver des solutions rapides aux problèmes de concurrence", a rappelé Joaquín Almunia, le vice-président de la Commission européenne.