"Ces tweets n'engagent que moi..." La mention fleurit sur les comptes des utilisateurs du site de micro-blogging Twitter occupant un poste à responsabilité dans les médias ou les sphères politique. Elle ne figurait pas sur le profil de Maxime Buizard, porte-parole des jeunes militants UMP dans le Loiret. Hier lundi, quand Greenpeace annonce avoir investi par effraction plusieurs centrales nucléaires, @JeunesPop45 lâche un tweet violent : "La gendarmerie aurait dû abattre les terroristes de #greenpeace! Ils ne méritent pas de traitements particuliers..."
Re-tweetés dans tous les sens, ces 140 caractères vont lui coûter cher, Maxime Buizard "a été suspendu de ses fonctions à l'UMP pour une période indéterminée" révèle LeJDD.fr. Le tweet a depuis été supprimé, son compte désormais protégé : il faut envoyer une demande pour accéder à sa timeline. "Ses propos n'entrent pas dans le cadre des valeurs de notre mouvement (...) Quand on est jeune et que l'on fait de la politique, on doit prendre conscience qu'il s'agit d'un engagement sérieux et personnel" s'est jusifié Mickael Vaqueta, responsable départemental des Jeunes Populaires du Loiret.