Depuis ce dimanche 12 janvier 2025, date à laquelle TF1 diffusait un reportage dans lequel Anne révélait s’être faite arnaquer par un faux Brad Pitt sur internet, l’affaire a fait le tour du monde. Cette Française de 53 ans racontait dans "Sept à Huit" comment elle avait été escroquée de 830.000 euros, soit l’intégralité de ses économies. La décoratrice d’intérieur pensait qu’elle vivait une histoire d’amour avec la star d’Hollywood qui avait besoin d’argent pour payer un supposé lourd traitement médical. Selon lui, il ne pouvait pas accéder à ses comptes bancaires à cause de son divorce avec Angelina Jolie. Mais la victime a été trompée par des malfaiteurs qui utilisaient l’intelligence artificielle pour envoyer des fausses photos et vidéos de l'acteur.
Le buzz provoqué par cette supercherie est même arrivé jusqu’aux oreilles du véritable comédien. Dans un communiqué que s’est procuré "Variety", son porte-parole a jugé "terrible" que "des escrocs profitent du lien fort entre les fans et les célébrités". Et d’ajouter : "Cela rappelle l’importance de ne pas répondre à des messages en ligne non sollicités, surtout venant d’acteurs qui ne sont pas présents sur les réseaux sociaux".
De son côté, TF1 a retiré le replay du sujet après les moqueries et la vague de cyberharcèlement dont Anne a été victime. Cette dernière a tenu par la suite à prendre la parole le 14 janvier sur la chaîne Youtube "Legend" pour faire entendre sa "colère" contre la Une et "Sept à Huit" : "Le journaliste n’a retenu que ce qu’il ne fallait pas retenir en fait, pour salir mon image. C’est uniquement dans le but de faire de l’audience." Des accusations réfutées par la chaîne et la société de production auprès de Puremédias. "Nous avons produit ce sujet dans les règles de l'art. Le reportage, qui est documenté, relate les faits et ne prend pas parti. Ce n'est pas l'habitude de 'Sept à huit'. (...) C'est elle qui nous a présenté l'essentiel des éléments du reportage. Nous n'avons pas travesti ses propos", a assuré Philippe Pécoul, directeur de la rédaction de "Sept à huit". Avant d'ajouter : "Je peux comprendre qu'elle soit atteinte par le retentissement du reportage mais à aucun moment, 'Sept à huit' n'a cherché à lui nuire ou se moquer d'elle. Quand nous diffusons ce sujet, nous n'avons pas en tête de faire de l'audience".
Il a fallu attendre plusieurs jours avant qu'Harry Roselmack n’intervienne à son tour. Le présentateur de "Sept à huit" depuis 2006 a pris la parole sur son compte Instagram ce jeudi 16 janvier 2025. En légende, il a expliqué partager sa réflexion sur "une société Pitbull" en dénonçant la malveillance des internautes. "Je voyais bien que les vilains des bandes dessinées de mon enfance sont devenus des héros de films aujourd’hui, mais je ne m’étais pas rendu compte à quel point cela (et le partage de la diffusion de l’information via les réseaux sociaux) révélait un nouvel état d’esprit de masse", a-t-il débuté.
Puis de poursuivre : "Pour l’opinion publique, être 'gentil', 'naïf', sont les pires tares qui soient, devant la méchanceté... Les faibles sont moqués, humiliés en place publique quand les roublards, les manipulateurs et les profiteurs sont susceptibles d’être admirés... Pfff ! On part de loin les amis".
L'affaire sera encore au cœur des débats ce week-end puisque la fille d'Anne, qui avait tenté d'alerter (sans succès) sa mère sur l'arnaque dont elle était victime, sera l’invitée d’Ophélie Meunier dans "La grande semaine" sur M6 ce samedi 18 janvier.