Des échanges qui ont fait couler beaucoup d’encre. Léa Salamé et ses acolytes accueillaient, samedi 12 octobre dans "Quelle époque", les acteurs Adèle Exarchopoulos, François Civil, Gilles Lellouche, Michaël Youn, Barbara Schulz, Hélène Rollès, ou encore le rappeur Werenoi.
Également invités dans l’incontournable talk-show de France 2, Olivier Truchot et Alain Marschall, les journalistes stars de BFMTV, ont dû répondre aux nombreuses questions de Léa Salamé. Cette dernière a notamment lancé : “D’abord, qu’est-ce qui s’est passé cette semaine avec Rima Hassan, députée européenne ? On va l’écouter, elle réagissait au fait que le porte-parole de l’armée israélienne a dit à Benjamin Duhamel qui était sur place, vous avait félicité pour la couverture de BFM du conflit israélo-palestinien. On l’écoute à Rima Hassan”.
Après la diffusion de l’extrait en question, Olivier Truchot a précisé : “Rima Hassan dans cette séquence ment et nous intimide. Elle ment parce que le porte-parole de l’armée israélienne, au contraire dit à Benjamin Duhamel parce qu’on diffuse un reportage sur Gaza…”. Interrompant son invité, Léa Salamé a expliqué : “Bah on va l’écouter, on va écouter ce que lui il dit à Benjamin Duhamel”.
A la suite de la diffusion de ce passage avec le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne, Olivier Truchot a indiqué : “Il manque le début parce qu’avant cela, il engueule Benjamin Duhamel puisqu’on vient de diffuser un reportage qu’on a fait à Gaza avec des équipes palestiniennes. Puisqu’il est très compliqué de faire des reportages à Gaza parce que c’est contrôlé par le Hamas. Mais nos équipes ont réussi avec des Palestiniens à tourner des images. Et il reproche à Benjamin Duhamel ce reportage qu’il trouve subjectif. Donc ça commence comme ça. Il engueule plutôt Benjamin Duhamel et ensuite, à mon avis, pour rééquilibrer il se reprend. Après ça n’engage que le porte-parole de l’armée israélienne”.
Sur le plateau de France 2, Alain Marschall a tenu à déclarer : “Je pense que Rima Hassan déjà, elle est engagée, elle est militante. C’est une activiste, c’est son droit le plus strict. Elle a été élue députée européenne. Elle arrive avec le keffieh… Elle voulait faire un coup puisque nous, quand l’équipe de BFMTV lui demande de répondre à nos questions, c’est pour parler du président de la République, qui 48h ou 24h avant s’était fait siffler au dîner du Crif en hommage aux victimes du 7 octobre. Et donc c’est à ce titre-là qu’elle vient. Mais elle vient avec une autre idée en tête…”.
Rebondissant sur ces propos, Olivier Truchot a confié : “On a été naïfs, on s’est fait avoir. On voulait l’inviter, elle disait non, et tout d’un coup, elle a dit oui. On aurait dû sentir qu’il y avait un traquenard… C’est pour ça que nous derrière, on est obligés d’interrompre. Parce qu’on maîtrise notre antenne et qu’il n’y a aucune raison de se faire insulter. En tout cas que la rédaction de BFMTV se fasse insulter”.
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Face à la bande de “Quelle époque!”, dans laquelle on retrouve Christophe Dechavanne, invité permanent de l’émission, Alain Marschall a ajouté : “Derrière, il y a des menaces, on fait allusion au procès Nuremberg en disant “les journalistes qui étaient complices du régime nazi, c’est vous aussi”. Et on nous menace d’un procès Nuremberg”. Et Léa Salamé de conclure : “Effectivement, c’est prendre en otage des gens qui sont sur le terrain. Et ça, cela peut être dangereux en temps de guerre”.
Puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.