La réponse de Rémi Gaillard n'aura pas attendu très longtemps. L'humoriste du net vient de poster sur sa page Facebook un message dans lequel il revient sur les attaques dont il a été la cible dans l'émission "Le Grand 8" aujourd'hui. Ce matin, sa dernière vidéo "Free Sex", dans laquelle il mime des relations sexuelles avec des jeunes femmes (mais aussi un policier) qu'il croise dans la rue, dans un parc ou bien encore au supermarché, a provoqué la colère des chroniqueuses de Laurence Ferrari.
"Absolument immonde"
Audrey Pulvar a ainsi condamné la dernière vidéo de l'humoriste. "J'ai eu du mal à aller au bout car j'ai trouvé ça absolument immonde, de très mauvais goût" a-t-elle lancé à propos de la séquence. Avant d'asséner : "Ce monsieur est un sombre connard. C'est un sombre con, il ne me fait pas du tout rire". Egalement interrogée sur cette vidéo, Roselyne Bachelot lui a emboîté le pas. "C'est abject. Absolument abject. C'est un viol. Le mot n'est pas trop fort" a pour sa part confié l'ancienne responsable politique. Avant de se tourner vers Audrey Pulvar pour lui adresser un satisfecit : "Tu as dit 'sombre connard'. Très bien !".
Attaqué, Rémi Gaillard a finalement choisi de répondre par écrit à ses détractrices. Après avoir rappelé les propos des deux chroniqueuses, le spécialiste de la caméra cachée a tenu à préciser que "100% des femmes présentes dans la vidéo (...) ont accepté sa diffusion". Rémi Gaillard en a également appelé à la tolérance : "Merci, donc, de laisser à ces femmes le droit de penser, le droit de disposer de leur image comme elles l'entendent. Merci de respecter leur libre-arbitre, leur liberté, leur humour et... Leur joie de vivre." Avant de s'en prendre une première fois aux médias : "Les femmes ne sont pas des objets et, pourtant, tous les médias s'emparent de cette vidéo humoristique pour faire leurs choux gras. Si la vidéo ne fait pas rire tout le monde, c'est un autre sujet..." a-t-il expliqué.
Les médias mis en accusation
L'humoriste a ensuite procédé à une longue série de questions oratoires. "Y a t-il une pensée unique pour la femme ? Est-ce que toutes les femmes sont obligées de s'offusquer ? Est-ce que certaines ont, quand même, le droit de rire ? Pourquoi pour illustrer leurs articles, les médias ne capturent pas l'instant ou je simule un acte sexuel avec le policier : parce que c'est un homme ? Parce que la thèse de 'la violence contre les femmes' ne marcherait plus ?" a-t-il lancé.
Et Rémi Gaillard de se vanter du succès de sa vidéo. "En attendant, YouTube vient de lever la restriction d'âge sur la vidéo : vidéo vue plus 3 millions de fois, "liké" plus de 75.000 fois... Mais peut-être que par des hommes, c'est ça ?". Avant de s'en prendre une nouvelle fois aux médias coupables selon lui d'exploiter la polémique. "Enfin, voici un lien utile que les médias feraient mieux de diffuser : http://stop-violences-femmes.gouv.fr/ Mais ça ferait, sans doute, moins d'audience..." a-t-il taclé.
