Jean-Marc Morandini sommé de s'expliquer. Selon nos informations, Fabien Namias, le patron d'Europe 1, radio où il officie quotidiennement entre 9h et 12h, lui a demandé d'interrompre ses vacances à Chicago pour une "réunion interne" après les révélations des Inrocks sur ses "pratiques" douteuses avec de jeunes adultes pour sa web série "Les faucons".
Ce matin, nos confrères publient une enquête très étayée (à lire ici en intégralité) que la journaliste Fanny Marlier résume ainsi dans son introduction : "'La vie d'une équipe de foot dans une banlieue parisienne', promettait la société de production de Jean-Marc Morandini aux aspirants comédiens de la web série Les Faucons. Au final, des scènes de masturbation, de nudité frontale et des jeunes comédiens qui se disent manipulés." Après la reprise de cette enquête par de nombreux médias mardi après-midi, la direction d'Europe 1 s'est entretenue longuement avec son animateur par téléphone.
Auprès de l'AFP, Jean-Marc Morandini a annoncé dans la soirée son intention de porter plainte pour diffamation contre l'hebdomadaire, qui s'est procuré de nombreux documents et témoignages. Tous racontent comment NZPP, la société de production gérée par Jean-Marc Morandini, recrute de jeunes garçons qui rêvent de faire du cinéma, via des sites de castings, pour les besoins du site LesFaucons.tv. Par l'intermédiaire d'une mystérieuse directrice de casting, ils étaient ainsi invités à envoyer des photos et vidéos dénudées puis à rencontrer l'animateur.
Reste à savoir quelle va être la réaction des médias qui emploient l'animateur, Europe 1 et NRJ12. A la rentrée, il doit aussi animer une tranche sur iTELE, chaîne d'informations du groupe Canal+. D'ores et déjà, les journalistes estiment que la chaîne "ne peut pas confier une tranche d'info à quelqu'un qui a produit ce genre de programmes", selon le site LesJours.fr. Un autre journaliste d'iTELE contacté par puremedias.com confirme cette position : "Ce type, c'est le problème de la direction, c'est le choix de la direction, pas celui de la rédaction. On attend leur décision". Pour l'heure, ni Canal+ ni iTELE n'ont réagi.