Il est venu avec sa femme, Muriel Cousin, pour affronter les critiques d'Audrey Pulvar et de Natacha Polony. Stéphane Guillon était l'un des invités de "On n'est pas couché" samedi soir pour défendre son livre, "Je me suis bien amusé, merci" (Ed. Seuil) sur l'histoire de son éviction de France Inter. Sans surprise, l'échange avec l'actuelle animatrice de la tranche 6-7 de la radio publique a été musclé. Dès les premières minutes de l'émission, en présence d'Eric Zemmour sur le plateau, Guillon donne le ton : "Je préférais les originaux, je les trouvais plus cash. Zemmour n'a pas d'à priori." Il reproche d'emblée à Puvar "d'avoir la carte" en référence, encore et toujours, à sa situation personnelle. "Ce qui serait bien c'est qu'il nous regarde dans les yeux quand il dit ça, au lieu de regarder ses chaussures" tacle la journaliste.
Puis quelques instants plus tard, Guillon et son épouse s'installent dans le fauteuil pour faire face aux deux chroniqueuses. Pulvar lui reproche "une vision très partielle" de l'histoire de France Inter dans son ouvrage, Guillon relève "sa position très délicate en étant salariée de Jean-Luc Hees et Philippe Val" (patrons de Radio France, NDLR). "Vous êtes habituée des positions délicates (...) Ca se voit trop quand vous n'aimez pas" se moque Guillon. Il revient ensuite sur sur son échange avec Jean-François Copé, qui l'avait traitée de "militante" la semaine dernière sur ce même plateau. "C'est la seule fois où j'étais de son côté explique Guillon. Ca se voyait tellement que vous vouliez vous le faire que vous avez perdu de votre force, notamment sur Ziad Takieddine. C'était un argument extraordinaire et si vous l'aviez bien préparé, il aurait été obligé de vous répondre". Pulvar remercie Guillon pour "ses leçons de journalisme."
Ce n'est pas la première fois que la journaliste et l'humoriste s'affrontent sur le plateau de Laurent Ruquier. En décembre dernier, après avoir vanté le ton de ses chroniques dans Libération, Pulvar lui reproche d'accorder trop de place à son éviction de France Inter dans son spectacle. L'humoriste avait provoqué un malaise en imitant le socialiste Arnaud Montebourg, son compagnon, pour lui répondre. "J'espère, cher Stéphane, que vous êtes assez progressiste pour me voir autrement que comme la femme de quelqu'un" avait répondu la journaliste. Récemment, un député UMP a saisi le CSA pour qu'il décompte le temps de parole d'Audrey Pulvar du candidat François Hollande.