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Il aura fallu attendre 21h hier, mais Endemol, la société productrice et organisatrice du concours Miss France, s'est finalement exprimée après l'annonce par Geneviève de Fontenay de son départ du célèbre concours et de l'organisation d'une cérémonie concurrente. La maison de production, qui a racheté Miss France en 2002, avoue sans surprise regretter les attaques et le départ de la dame au chapeau, « alors que la volonté de la Société Miss France a toujours été de collaborer avec Madame de Fontenay sur le long terme ».
Endemol remet d'abord en cause les critiques de Geneviève de Fontenay, qui pointait du doigt la participation de Kelly Bochenko, ex-Miss Paris destituée à cause de photos « gynécologiques », dans La Ferme célébrités en Afrique. « L’incongruité est que Kelly Bochenko a été élue Miss Régionale par une organisation affiliée au Comité Miss France, et à laquelle la Société Miss France n’a pas participé. Comme dans l'affaire Valérie Bègue, Geneviève de Fontenay apparaît "Pompier pyromane" et les Société Miss France et Endemol tentent systématiquement d'éteindre les feux ».
Pour Endemol, toute cette affaire n'est qu'un prétexte. « La Société Miss France n’est pas dupe du fait que ce nouveau coup d’éclat vise en fait à lancer la création par Geneviève et son fils Xavier de Fontenay d'un concours de beauté parallèle, dont l’organisation est en gestation depuis de nombreux mois et ce, bien antérieurement à l’affaire Kelly Bochenko ». Et Endemol va jusqu'à affirmer que Geneviève de Fontenay est « utilisée par son fils Xavier de Fontenay, écarté de la Société Miss France fin décembre 2006. Ce scandale orchestré en coulisse par son fils a pour unique but d'essayer de renouveler le "jackpot" réalisé lors de la cession en 2002 ».
Enfin, le communiqué traite de la prétendue rupture de contrat dont Endemol se serait rendu coupable, selon la Dame au chapeau. Cette dernière a même annoncé son intention de poursuivre Endemol aux prud'hommes. Selon la société de production, non seulement « il n’y a pas de problème prud'hommal, attendu que Geneviève de Fontenay est mandataire sociale (et non une salariée, NDLR) et qu’il s'agit d'une simple démission de son mandat qu’elle tente de travestir en licenciement à seule fin d'obtenir de l'argent », mais Madame de Fontenay se met elle-même dans une situation condamnable. En effet, selon Endemol, l'organisation d'un concours parallèle « contrevient à l'engagement, toujours applicable pour Geneviève de Fontenay, de « loyauté, non parasitisme, de non concurrence et d’exclusivité » figurant dans son contrat ».