"J'ai un charisme, de l'aura, du poids. Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre". C'est l'une des petites phrases assassines, attribuées à Ségolène Royal, que Le Point publie cette semaine. L'hebdomadaire, classé à droite, propose ce matin un portrait de la candidate malheureuse à la présidentielle de 2007, intitulé "Royal, la dame des piques". Elle y est décrite comme une femme politique qui balance. Nombre de ses propos sont rapportés où elle dézingue le PS en général et Martine Aubry, Arnaud Montebourg ou Delphine Batho en particulier.
Claude Bartolone, qui a été élu à sa place président de l'Assemblée Nationale, n'échappe pas aux critiques. "Ça n'aurait pas été mauvais pour le pouvoir que ce soit moi, la présidente de l'Assemblée. J'aurais fait vivre le Parlement. Il aurait dû être plus présent pour soutenir le gouvernement la première année", ajoute-elle selon l'hebdomadaire.
Des propos que la présidente de la région Poitou-Charente a farouchement nié avoir tenu. "Stupéfaction à la lecture de l'article du Point et des reprises qui en sont faites. Je démens catégoriquement les propos qui me sont prêtés", a écrit Ségolène Royal sur son compte Twitter, avant de s'en prendre vivement à l'hebdomadaire dirigé par Franz-Olivier Giesbert. "Chacun sait que ce n'est ni mon état d'esprit ni mon niveau de réflexion et ce genre de pseudo scoop est carrément médiocre", a-t-elle écrit quelques minutes plus tard, visiblement encore très agacée.