Des propos "cash". Hier soir, Léa Salamé présentait un nouveau numéro de "Quels jeux !", la déclinaison olympique du programme "Quelle époque". Avec Laurent Luyat et Paul de Saint Sernin, elle a notamment reçu Matthieu Lartot, qui a été obligé de se faire amputer au niveau de la jambe après un cancer du genou droit l'an dernier.
Au cours de l'émission de France 2 , le journaliste sportif a alors expliqué : "Les lames de sport, les fauteuils que l'on voit avec le rugby-fauteuil, le basket-fauteuil, ça coûte cher. Ça coûte très cher, ce n'est pas remboursé par la Sécurité sociale. S'il n'y a pas de partenaires, s'il n'y a pas de grandes entreprises qui se mobilisent, vous fermez l'accès aux personnes en situation de handicap. Là, on est en train de créer des vocations. Il y a des gamins qui rêveraient d'aller faire du rugby-fauteuil. Il faut des référents handicap qui puissent les accueillir. Il faut qu'ils aient accès à ce type de matériel".
Sur le plateau de la chaîne du service public, Matthieu Lartot, commentateur des matches de l'équipe de France de rugby à XV, a poursuivi : "Sachez quand même que les athlètes paralympiques, par exemple en rugby-fauteuil, ils vont faire leur fauteuil sur-mesure aux Etats-Unis, ça coûte de l'argent. Alors eux, ils ont les aides qu'il faut aujourd'hui. Et encore, il y a encore du boulot... Mais voilà, c'est tout ça qu'il faut changer en fait".
Rebondissant sur ces propos, Léa Salamé a lancé : "Vous avez raison. Et c'était important ! Parce qu'on a lu aussi votre interview dans "L'Equipe" ce matin, on s'est dit : "Il faut absolument qu'il passe sur le plateau juste pour nous redire ça", mon cher Matthieu". Pour lui répondre, le quadragénaire a précisé : "Moi je m'inscris humblement dans ce tout ce qu'a fait Micka (Michaël Jeremiasz, ndlr) depuis des années qui a été essentiel."
Enfin, Matthieu Lartot a rendu un bel hommage à l'immense nageuse paralympique titrée aux Jeux d'Atlanta, de Sydney et d'Athènes, Ludivine Munos, également invitée du talk-show. Il a confié au sujet de la responsable de l'Intégration paralympique à Paris 2024, qui est amputée du bras et de la jambe droite depuis la naissance : "Ludivine, elle fait des choses extraordinaires, on lui doit beaucoup. Vous savez cette petite phrase qu'on entend depuis le début des Jeux "Si vous pouvez vous lever" au moment des hymnes. Ludivine, c'est elle qui a eu cette idée-là, on lui doit. Mais ce n'est pas anodin, donc bravo pour ça !"
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