Juste une mise au point. Nicky Doll a publié un long communiqué, ce jeudi 27 juin 2024, en réponse à ses détracteurs qui ont interprété ces récentes déclarations sur Jordan Bardella comme un soutien au président du Rassemblement national.
Au micro de David Castello Lopes, présentateur du podcast "Small Talk" de Konbini, Nicky Doll a été amenée à répondre à la question suivante : "Est-ce que tu penses que tu pourrais avoir du désir pour quelqu'un qui ne partage pas du tout tes idées politiques ?". "Le Bardella, let's go !", avait répondu du tac au tac l'animatrice de "Drag Race France" sur France 2. "Par contre après, je ne veux plus entendre parler de toi !".
Enregistrée fin mai 2024, "soit bien avant la dissolution et la campagne législative", cette séquence "suscite énormément de réactions", a convenu Nicky Doll ce jeudi. "Celles et ceux qui me connaissent auront bien compris l'ironie de mes réponses mais d'autres instrumentalisent mes mots dans des séquences sorties de leur contexte", a considéré la queen. "En étant invitée dans cette émission, au ton volontairement sarcastique et second degré avec David Castello Lopes, j'ai pu tenir des propos sur une personnalité RN qui, au vu du timing de diffusion de ce podcast et de la légèreté avec laquelle nous avons pu parler de sujets variés, a semble-t-il laissé chez certains planer un doute sur mes convictions politiques", a jugé Nicky Doll.
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Avant de mettre les choses au clair : "Je refuse qu'on utilise mes paroles et qu'on les déforme pour donner l'impression du moindre soutien de ma part à cette personne, et tout ce qu'elle représente", a-t-elle assuré. "Je refuse catégoriquement que mes propos soient instrumentalisés, et participe à la romantisation de cette personne dangereuse pour l'avenir de notre pays et de nos communautés. C'est pourquoi je le dis à nouveau ici, publiquement et le plus clairement possible, que je ne soutiens en aucun cas, et d'aucune façon ni la personne de Jordan Bardella, ni sa famille politique, ni ses idéologies", a-t-elle déclaré, en terminant par un appel à "faire barrage au RN" aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet.