Après un an d'absence, "Le Juste Prix" a fait son retour sur TF1 il y a quinze jours. Et l'émission s'est offert une seconde jeunesse en renouvelant les gaffettes, en faisant appel à un gaffeur et en introduisant un nouveau personnage, la Maman. Campée par le comédien Philippe Rambaud, cette dernière est censée être la mère de Vincent Lagaf', toujours aux commandes du jeu depuis son retour sur TF1.
Mais pour l'heure, le public semble moins convaincu que lors de la dernière salve d'émissions diffusées en 2013. En effet, le jeu affiche pour l'heure une moyenne au bout de quinze jours de 4,1 millions de fidèles, soit 20,0% de parts d'audience, là où il pointait autour des 23% entre août 2013 et janvier 2014. Les téléspectateurs ne sont pas tous emballés par les changements et Gérard Vives, qui donnait la réplique à Lagaf' jusqu'en 2012, a critiqué le personnage de la Maman. "Il ne suffit pas de mettre une perruque pour que ça fonctionne", a-t-il lancé.
S'il n'est pas question de se passer de Philippe Rambaud, la production est consciente que des ajustements sont nécessaires. Invité ce matin de Jean-Marc Morandini sur Europe 1, Bruno Enriquet, directeur de FremantleMedia France, a ainsi reconnu qu'il fallait donner une place moins importante à la Maman. "Je suis conscient des critiques des téléspectateurs. C'était une idée de Vincent. J'étais sur tous les tournages et il y avait une vraie complicité entre Vincent et la maman. Le premier contact, ça a été le public : 5 000 personnes cumulées sont venues lors de tous les tournages et appréciaient le personnage ! La complicité est là", a-t-il commencé.
"On était tellement confiant dans ce personnage qu'on lui a donné un rôle trop important, dès le début. C'était la voix complète de l'émission : il faisait le lancement, la vitrine pendant 1m30. Suite aux critiques, on a repositionné le rôle de la maman. Désormais, il n'aura que les choses importantes, c'est-à-dire l'interaction et le jeu avec Vincent. Une autre voix off sera utilisée pour tous les moments où on ne la voit pas la maman à l'antenne", a-t-il ajouté, précisant qu'il fallait "laisser les choses s'installer".