"In Treatment", "Homeland" ou encore "Euphoria". Ces séries américaines à succès ont toutes trois pour particularité d'avoir été adaptées de séries israéliennes. Un savoir-faire remarquable pour un pays de seulement 8 millions et demi d'habitants, que Canal+ a décidé de saluer à travers une soirée spéciale proposée à partir de 21h05. Présentée par Augustin Trapenard, elle débutera par la diffusion des premiers épisodes de la série inédite "Our Boys", créée par Hagai Levi, Joseph Cedar et Tawfik Abu Wael. Diffusée l'année dernière sur HBO, elle base son récit sur les faits réels qui avaient déclenché à l'époque la guerre de Gaza.
En 2014, trois adolescents juifs sont kidnappés et tués par des militants du Hamas. Les Israéliens sont choqués et furieux. Deux jours plus tard, le corps brulé d'un adolescent palestinien de Jérusalem Est est retrouvé dans une forêt à l'Ouest de la ville. Simon, un agent de la Division Terroriste Interne du Shin Bet, enquête sur le meurtre tandis que les parents de l'adolescent assassiné entament un long processus pour obtenir justice et faire leur deuil. Composée de dix épisodes, "Our Boys" sera diffusée à l'antenne au rythme de deux épisodes par semaine tandis que l'intégrale est déjà disponible sur la plateforme myCanal.
En deuxième partie de soirée, à partir de 23h, le documentaire "Israël, terre de séries", réalisé par Olivier Joyard s'intéressera au processus créatif qui guide ce pays où la télévision n'existe que depuis 50 ans et qui ne comptait jusqu'en 1993 qu'une seule chaîne. "On y découvre le pouls d'une société dans laquelle les échos de la guerre sont constants, tandis que le conflit israélo-palestinien devient un sujet de fiction, comme le démontre l'audacieuse 'Our Boys'", salue Canal+ dans son communiqué. Créateurs, responsables de chaînes ou acteurs ont accepté de livrer leur analyse à Olivier Joyard.
Enfin, à 0h10, la chaîne cryptée diffusera en avant-première le premier épisode de la série "Nehama", écrite et jouée par la star du stand-up en Israël Reshef Levi qui s'essaie ici à l'autofiction pour traiter à la fois du deuil et de la parentalité. Un rôle qui lui a valu de décrocher le prix de la meilleure interprétation au festival Canneseries en 2019.