Elémentaire, mon cher Watson. Benedict Cumberbatch, l'acteur principal de la série de la BBC "Sherlock" récemment nommé aux Emmy Awards 2012, interprétera bien le rôle de Julian Assange. Les studios Dreamworks sont en pleins préparatifs pour tourner un film sur Wikileaks et son sulfureux fondateur. Il serait pour l'instant intitulé "The Man Who Sold The World", un clin d'oeil évident à un célèbre album deDavid Bowie.James McAvoy ("X-Men : Le Commencement") fera aussi partie des acteurs de ce film qui se dévoile peu à peu.
C'est Josh Singer ("The West Wing", "Fringe") qui aurait écrit le scénario et Bill Condon ("Dreamgirls", "Twilight - Chapitre IV : Révélation") qui réalisera le film. Alors que les rumeurs sur le casting de ce film vont bon train depuis quelques temps, il semblerait que la société de production ait finalement choisi entre l'interprète du héros de l'adaptation du classique littéraire de Sir Arthur Conan Doyle et Joel Kinnaman. Ce dernier est occupé ailleurs : il interprétera "RoboCop" aux côtés de Gary Oldman dans le remake de ce film de Paul Verhoeven de 1987, cette fois dirigé par José Padilha ("Troupe d'Elite").
Une seule inquiétude : "J'espère que ce ne sera pas un film totalement hollywoodien", a tempéré Birgitta Jónsdóttir, ancienne collaboratrice bénévole de Wikileaks et députée islandaise. Si elle se permet de s'exprimer, c'est parce que forte de son expérience au sein de l'officine, elle a été recrutée par l'équipe du film en tant que consultante pour l'occasion. Et peut-être aussi parce qu'une partie du film sera tournée à Reykjavik, la capitale islandaise, dès ce mois de janvier.
A noter qu'un autre film est actuellement en cours de développement autour du fondateur de WikiLeaks. En juin dernier, le Guardian annonçait la mise en chantier de "Leaks - Three Dates with Harry Harrison", un long métrage réalisé par l'Allemand Cyril Tuschi qui reviendra sur l'ascension puis la chute de ce "Robin des Bois de l'âge numérique", à travers trois rendez-vous galants fictifs qui ont marqué les aventures de Julian Assange : le premier en Islande où il a mis sur pied son entreprise, qui a contribué à "modifier la conception du journalisme, de la démocratie et d'internet" ; le second en Suède entre l'informaticien australien et une fan ; et enfin une troisième rencontre à Londres avec une journaliste qui soulignera la descente aux enfers du cofondateur de Wikileaks, alors doté d'un bracelet électronique.