Il assume sa "blague". Ce jeudi, Julien Odoul, tête de liste du Rassemblement national aux élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté était à Besançon pour présenter sa tête de liste pour les départementales. Le proche de Marine Le Pen a été interrogé par la presse sur sa remarque faite à Florence Portelli mardi soir dans "Le grand soir" sur LCI. Souhaitant déstabiliser la vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France, il l'avait qualifiée de "blonde" à l'antenne. "C'est grave ! Bravo le sexisme ! Donc, je suis blonde, je suis bête !", s'était agacée la femme politique. Elle avait alors reçue le soutien la ministre Marlène Schiappa et de la présidente de l'Île-de-France Valérie Pécresse.
Selon des propos rapportés par "L'Est Républicain", Julien Odoul ne regrette pas du tout sa sortie. "Je regrette l'importance prise par ce non-événement et l'instrumentalisation qui en a été faite par nos adversaires et les médias. On a plus écrit sur cette petite phrase que sur l'affaire Sarah Halimi", a-t-il indiqué. Et d'ajouter : "C'était une petite blague populaire, peut-être de mauvais goût, mais bon, l'humour gaulois est parfois de mauvais goût. Et je ne crois pas qu'il y ait dans notre pays de crime de blondophobie".
"Je le redis, c'est peut-être de mauvais goût, et j'assume le mauvais goût, mais de là à dire que c'est sexiste ! Dans ce cas, il faudrait interdire toutes les BD sur les blondes, toutes les blagues des comiques", a poursuivi l'élu RN. Et de lancer pour clore le sujet : "Je préférerais qu'on parle du fonds d'aide pour les victimes de violences que nous comptons mettre en oeuvre et qui va bénéficier aux femmes qui sont menacées au quotidien".