Mark Zuckerberg entend concurrencer YouTube, Amazon Prime et Netflix. Hier soir, Facebook a annoncé le lancement prochainement de sa plateforme de vidéos, Watch, à l'échelle internationale. "Nous avons créé ce produit de manière à ce que les utilisateurs ne soient pas dans une logique de consommation passive des vidéos, mais qu'ils puissent y participer", a expliqué lors d'une conférence de presse Fidji Simo, vice-présidente produits chargée de la vidéo et de la publicité du réseau social. Elle a ajouté : "Nous espérons que les internautes auront le sentiment d'avoir passé un moment enrichissant."
Déjà présent aux Etats-Unis depuis plus d'un an, Watch propose des contenus originaux, mais également de sauvegarder certaines vidéos et d'échanger avec les créateurs. Par ailleurs, Facebook inclut sa fonctionnalité "Ad Breaks", permettant aux entreprises de monétiser leurs contenus. Dès demain, la plateforme de vidéos sera lancée au Royaume-Unie, en Irlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elle sera déployée le 21 septembre prochain en France, ainsi que dans 20 autres pays, dont l'Allemagne et l'Espagne.
"Les contenus que nous achetons ne sont qu'une part très faible des contenus qui seront disponibles sur Watch. Et nous sommes confiants dans le fait que la monétisation permettra de voir beaucoup de créations", a assuré Fidji Simo. En effet, outre les créations de vidéastes, Facebook compte également s'aligner sur certains marchés, dont notamment celui des droits sportifs. En Amérique du Sud, le réseau social diffusera gratuitement et en direct des matchs des Coupes d'Europe de football, des droits qu'elle a acquis il y a deux semaines. Cette nouvelle plateforme s'inscrit donc dans la stratégie de relance de Facebook, qui a vu sa croissance se ralentir ces derniers mois.