Polémique autour d'une sortie sur la variole du singe. Ce matin, Aurélien Pradié, député Les Républicains du Lot, s'est exprimé sur RMC et RMC Story, après des accusations d'homophobie. Mardi, à l'Assemblée, lorsque Sandrine Rousseau a posé une question sur la variole du singe et a évoqué "une honte pour les malades", le secrétaire général des LR a rétorqué que "c'était surtout une honte pour les singes". Après les propos tenus par Aurélien Pradié, Sandrine Rousseau avait réclamé une sanction pour homophobie contre le député des Républicains et qu'il présente ses excuses.
"Ce n'est en aucun cas ce que j'ai voulu exprimer. Je ne sais pas si ça était dit comme ça. Je veux que ceux qui nous écoutent me croient tout à fait sincère. On était dans l'hémicycle dans une période d'agitation. Madame Rousseau venait de tenir des propos extrêmement durs sur d'autres thématiques. Je n'ai jamais imaginé pu exprimer une pensée pareille", a commencé Aurélien Pradié. Et de confier : "J'ai une nausée absolument profonde de cette situation. L'accusation que me fait madame Rousseau, ce procès stalinien, c'est tout l'inverse de ce que je suis".
Il s'est ensuite défendu d'avoir "tenu des propos homophobes" : "J'ai toujours lutté contre l'homophobie. Je l'ai toujours fait de toutes mes forces. Ce que j'ai voulu dire, c'est que madame Rousseau nous dit depuis des semaines qu'il ne faut pas affubler le nom d'animaux à certaines maladies. Depuis des semaines, madame Rousseau et ses amis nous disent qu'il ne faut plus appeler des rats, des rats, mais des surmulots. On a eu des débats absurdes".
"Ce que j'ai voulu dire, c'est que je ne comprenais pas pourquoi on appelait cette maladie du nom d'un animal. Mais jamais de la vie, je n'ai voulu exprimer un lien entre les singes et une orientation sexuelle. C'est insupportable. Je le vis très mal d'imaginer que ça ait pu blesser qui que ce soit", a poursuivi Aurélien Pradié, s'excusant auprès des gens blessés "par cette manipulation de ces propos" et de "cette interprétation fausse" : "J'en suis profondément triste et désolé".
Et d'attaquer frontalement sa collègue à l'Assemblée nationale : "Cette méthode politique, qui est celle de madame Rousseau, me file la gerbe ! Cette méthode qui consiste à mettre des cibles sur les uns et les autres, et tirer à vue, c'est insupportable !". "Madame Rousseau est profondément malhonnête dans ses méthodes politiques. Elle était où quand il s'agissait des violences conjugales ou de demander des comptes à monsieur Coquerel ? Madame Rousseau est une inquisitrice ! Je n'ai pas peur de la haine que madame Rousseau tente de déverser dans le débat politique", a-t-il conclu avec véhémence. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.