La famille des héros policiers de France 2 s'agrandit. La chaîne a officialisé récemment le développement d'une série autour de l'univers d'"Astrid et Raphaëlle", après le succès du pilote diffusé à la mi-avril. Ce soir à 21h10, elle proposera une nouvelle série : "Double Je", à raison de deux épisodes proposés chaque vendredi. Le scenario de départ est pour le moins atypique puisque l'héroïne, Déa Versini, incarnée par Carole Weyers, mène ses enquêtes en duo avec son ami imaginaire, Jimmy, auquel François Vincentelli, toujours vêtu d'un smoking impeccable, prête ses traits. Mais le quotidien de cette policière pas comme les autres va être perturbé par l'arrivée du lieutenant Matthieu Belcourt (Ambroise Michel), qui, lui, existe bien.
Toute la question va donc être de savoir si Jimmy et Déa pourront cohabiter avec Matthieu et si Matthieu sera en mesure de comprendre le secret de Déa. Et surtout, si Déa parvient à faire confiance et à être heureuse avec un homme "réel", Jimmy - apparu dans l'imaginaire du personnage principal suite à un gros traumatisme - va-t-il devoir disparaître ?
Avec ce postulat de départ original, "Double Je" alterne donc entre comédie policière et romantique. Aux commandes de cette série produite par Stéphane Drouet ("Chérif" sur France 2), on retrouve Camille Pouzol, à la fois créatrice, showrunneuse et productrice artistique, qui a fait ses premières armes sur "Un gars, une fille", avant de co-signer quelques années plus tard les scénarios d'épisodes de "Dix pour cent" ou de "Chérif".
Pour le rôle de Déa dans "Double Je", Carole Weyers s'est vue décerner cette année le prix de la meilleure actrice dans la compétition française du festival Séries Mania. "Déa a 40 ans, c'est une adulte accomplie : bonne flic, bonne mère. Mais voilà, elle a toujours ce lien direct avec la petite fille qu'elle était. Grâce à son 'Jimmy'. Et c'est ce qui la rend unique à mes yeux. La psychanalyste qui a travaillé avec moi sur ce projet m'a bien dit que de nombreux adultes avaient encore 'un ami imaginaire'... et que l'essentiel à ses yeux était qu'ils soient conscients qu'il n'existait pas. Comme Déa par exemple, qui sait parfaitement que Jimmy n'est pas réel...", résume Camille Pouzol dans le dossier de présentation.