Une journaliste égratigne le retour d'Alessandra Sublet. Après avoir lâché "C à vous", sa quotidienne de France 5 désormais présentée par Anne-Sophie Lapix, l'animatrice va présenter tous les mois, à partir du 27 octobre, le magazine "Fais-moi une place".
Le concept de cette nouvelle émission, dont puremedias.com vous a proposé les premières images, est assez simple puisqu'il s'agit de l'inverse de celui de "C à vous", où des personnalités venaient dîner dans un loft installé au coeur de Paris. Dans "Fais-moi une place", c'est désormais l'animatrice qui sera invitée chez des célébrités. Comme dans un numéro de Gala, les personnalités ouvriront les portes de leur jardin secret.
Un concept dont une journaliste réclame la paternité. Selon Europe 1, Céline Alonzo, une journaliste ayant travaillé dans plusieurs émissions de télévision, accuse 3e Œil Productions d'avoir repris le concept (et la liste d'invités) d'un projet sur lequel elle dit travailler depuis octobre 2012. Le 14 juin dernier, plus d'un mois après l'annonce du départ de Sublet de "C à vous", Céline Alonzo a rencontré la société de production à qui elle avait proposé son projet quelques mois auparavant.
"3e Œil nous a annoncé, froidement, qu'elle développait avec Alessandra Sublet une émission identique à mon concept", affirme la journaliste à nos confrères. Elle précise qu'avant cette rencontre, elle avait démarché des chaînes de télévision avec la directrice du développement de la production. Après avoir découvert le concept définitif en juillet, la journaliste a écrit une lettre au producteur Pierre-Antoine Capton pour dénoncer un "piratage flagrant".
Après avoir tenté en vain de "trouver un arrangement" avec la production, la journaliste a écrit à la chaîne. "Fais-moi une place semble être un pur plagiat de mon concept. Je suis donc obligée d'aller en justice", déclare Céline Alonzo qui dit avoir fait adresser par son avocate à France 5 une mise en demeure "de cesser toute exploitation de ce programme" et "d'en suspendre la diffusion". Contactée par puremedias.com, la chaîne n'a pas voulu réagir. Elle a juste nié avoir reçu pour l'instant une assignation dans cette affaire.