C'est une série qui n'a pas laissé les téléspectateurs indifférents. "Hippocrate", création originale Canal+ créée et réalisée par Thomas Lilti, a achevé la diffusion de sa saison 2 lundi soir sur la chaîne cryptée au terme de huit nouveaux épisodes. Mettant en scène des internes d'un hôpital parisien incarnés par Zacharie Chasseriaud, Louise Bourgoin, Alice Belaïdi et Karim Leklou, "Hippocrate" a été saluée par les critiques pour son réalisme : Thomas Lilti est en effet un ancien médecin. Et alors que de nouveaux horizons professionnels se sont ouverts pour les héros, toute la question était de savoir si les pistes amorcées dans le final de saison allaient pouvoir être développées.
La réponse est oui. Comme l'ont confirmé à la fois Canal+ et Thomas Lilti auprès de nos confrères du "Parisien", une saison 3 est en préparation pour "Hippocrate". Mais les téléspectateurs vont une nouvelle fois devoir faire preuve de patience : il s'était écoulé un peu plus de deux ans entre la diffusion des saisons 1 et 2. "Il faut beaucoup d'humilité pour raconter le monde hospitalier dans le contexte sanitaire que l'on vit en sachant qu'il faut au minimum entre un et deux ans pour qu'une saison soit à l'antenne, confirme le créateur de la série. Il y a un milliard de pistes possibles et plein de questions que je me pose, mais tout est mis en oeuvre pour qu'elle voie le jour", souligne-t-il à propos de cette saison 3.
Si en saison 1, le service de médecine interne dans lequel se situe l'action était confronté à la mise en quarantaine de ses médecins titulaires suspectés d'avoir contracté un virus, la saison 2 voyait ce même service abriter les urgences après que celles-ci avaient été inondées. Le cast avait été marqué par l'arrivée de Bouli Lanners dans le rôle du chef de ce service et de Théo Navarro-Musy dans celui d'un interne proche de Hugo (Zacharie Chasseriaud). Le tournage de cette saison avait dû être interrompu l'année dernière pendant trois mois en raison de la crise sanitaire. L'écriture de l'épisode final avait d'ailleurs été modifiée à la lumière de ces événements pour intégrer le COVID-19 dans la narration.