Scènes de guerre déchirantes. Dépêché à Kiev, en Ukraine, le grand-reporter de TF1, François-Xavier Ménage, a retenu ses larmes, ce lundi dans "Quotidien ", au moment de relater une scène impliquant des enfants ukrainiens blessés lors d'une attaque des forces russes.
"Je vais parler personnellement, je vais enlever ma petite casquette de journaliste un instant mais moi, j'ai deux filles, s'est projeté le journaliste lorsque Yann Barthès lui a demandé ce qui était le plus dur sur ce terrain de guerre. "Quand on était à 200 kilomètres de Marioupol, on a vu dans un hôpital des enfants qui étaient entre la vie et la mort, qui avaient entre... Je vais essayer de ne pas chialer... Qui avaient entre 3 et 14 ans et qui étaient gravement blessés. Ils avaient besoin de traitements chirurgicaux intenses, selon les médecins".
L'ex-incarnation de "Capital" sur M6 s'est attardé, en particulier, sur l'histoire d'un "petit garçon" dont les mains étaient "attachées aux barreaux du lit" pour éviter qu'il se gratte. "Sa tête était en grande partie impactée par un éclat. Ce petit garçon, comme les deux autres, était entre la vie et la mort. Lui en l'occurence avait été ciblé dans un convoi humanitaire alors qu'il avait déjà échappé à (une attaque à) Marioupol. C'est ensuite, nous disent les médecins, que les forces russes ont tapé sur ce convoi humanitaire et ont ciblé des civils qui essayaient de fuir Marioupol." L'Union européenne a qualifié, ce lundi, la dévastation de la ville assiégée de Marioupol de "crime de guerre majeur".
À Kiev, que Moscou tente toujours d'encercler malgré la résistance ukrainienne, "les habitants s'inscrivent dans cette guerre, comme si on était déjà dans un temps qui allait durer", a conclu François-Xavier Ménage. La séquence est à découvrir en cliquant ici.