Ce samedi sur C8, le plateau de "Salut les terriens" a vibré par l'arrivée en nombre du rappeur Fianso et d'une vingtaine de ses amis. Alors que Thierry Ardisson recevait autour de sa table Christophe Dechavanne, Edgar Morin, Vitaa, Mathieu Madénian et Pierre & Gilles, le chanteur a débarqué, micro à la main, pour se lancer dans un live enflammé.
"Tu connais Fianso ? C'est le nouveau phénomène du rap ! Il est là ce soir", annonce l'animateur, avant que le fameux rappeur pénètre dans le studio : "Tu nous connais pas ? Alors on arrive !" L'homme de 30 ans, originaire du Blanc-Mesnil, entonne alors l'une de ses chansons qui a récemment fait le buzz et dans laquelle il déclare sa flamme à Marion Maréchal-Le Pen, ancienne députée du Front national.
"OK, on y va ! Seine-Saint-Denis danger ! Arme à feu rangée ! Marion Maréchal !/Dakar et Alger ! Bamaka, Tanger ! Marion Maréchal !", interprète Fianso, avant de faire entrer deux dizaines de personnes dans le champ de la caméra : "Est-ce qu'il nous reste du monde ici ? Bien le bonsoir ! J'ai appelé deux ou trois potes à moi". Les invités surprises profitent du live du chanteur pour saluer l'animateur, son chroniqueur et chaque invité. "Faîtes du bruit, on fout la merde chez Ardisson", lance en souriant Fianso. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
En plus de cette chanson, Fianso, de son vrai prénom Sofiane, avait déjà beaucoup fait parler de lui en 2017. En janvier, le tournage du clip "Ma cité a craqué" aux Mureaux a tourné en émeute lorsque des jeunes de la cité ont pris d'assaut un véhicule de patrouille. Un mois plus tard, une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montre l'attitude pacificatrice de Fianso entre des manifestants et des policiers lors d'un rassemblement à Bobigny contre les violences policières.
Plus récemment, le 6 avril dernier, le rappeur a bloqué la circulation sur l'autoroute A3 pour le tournage du clip de "Toka", sans autorisation préalable, pour être filmé sur les voies. Quelques jours plus tard, une enquête a été ouverte pour "usage de fausses plaques d'immatriculation" et "entrave à la circulation". Il est maintenu en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de conduire jusqu'au mardi 13 juin, jour de son jugement.