Comme d'autres personnalités, Patrick Poivre d'Arvor a été entendu par les policiers en chage d'enquêter sur la plainte déposée par Tristane Banon pour tentative de viol à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn. Les enquêteurs souhaitent entendre celles et ceux qui auraient été dans la confidence de ce qui se serait passé en 2003 entre l'homme politique et la romancière.
Dans un communiqué officiel publié aujourd'hui , PPDA tient à évoquer ce rendez-vous avec la police, le 25 juillet dernier. "J'ai lu ou entendu tant de rumeurs sur cette affaire devenue soudainement très médiatique... J'étais donc heureux de pouvoir évoquer, pendant un peu moins de deux heures, la réalité des faits et non leur fantasmagorie" se félicite le journaliste.
A en lire son récit, on semble comprendre que Patrick Poivre d'Arvor tient à préciser que, même s'il connait Tristane Banon, il n'est pas pour autant un intime, la romancière n'ayant pas évoqué précisément ce qu'elle pouvait reprocher à DSK. "Elle m'a dit que son entretien avec Dominique Strauss-Kahn s'était mal passé et qu'elle avait été obligée de mettre fin à la conversation de manière précipitée. Elle n'est pas entrée dans les détails mais je l'ai sentie gênée. Elle ne m'a plus jamais reparlé de cette affaire" raconte-t-il.
"Voilà ce que je sais – et, surtout, ne sais pas – sur cette affaire, de manière très périphérique. Je n'ai aucun commentaire supplémentaire à faire sur l'instrumentalisation politique ou médiatique de cette affaire, qui fait aujourd'hui l'objet d'une enquête préliminaire" conclut Patrick Poivre d'Arvor.