Ne lui parlez plus de son passé. Hier, le journaliste britannique Krishnan Guru-Murthy a rencontré Robert Downey, Jr. pour évoquer la sortie du blockbuster américain "Avengers 2 : L'Ere d'Ultron". L'acteur y campe une nouvelle fois le milliardaire Tony Stark, alias Iron Man, et il retrouve notamment Chris Hemsworth, Chris Evans, Scarlett Johansson et Jeremy Renner, ainsi que les nouveaux venus Elizabeth Olsen et Aaron Taylor-Johnson. Sorti hier en France, le film a signé un démarrage record et il s'apprête sans doute à en faire de même à l'international.
Evidemment, le plan promo autour du projet est énorme et les comédiens enchaînent les interviews aux quatres coins du monde. Hier, c'est donc face au journaliste britannique de Channel 4 que Robert Downey, Jr. s'est retrouvé. L'entretien a débuté de façon assez traditionnelle, avec justement des questions sur les super-héros et sur la liberté de n'être que l'un des acteurs principaux, et non la star du film, comme dans le cas des longs-métrages "Iron Man".
Mais au milieu de l'interview, Krishnan Guru-Murthy a commencé à dévier un peu des questions sur "Avengers". Comparant "Iron Man" et Tony Stark à Robert Downey, Jr., qui est devenu "un homme meilleur" au fil des années, le journaliste a d'abord ressorti une réponse donnée par le comédien à un journaliste du "New York Times" : "On ne peut pas passer d'une chambre d'hôtel à 2000 dollars la nuit à un pénitentier, comprendre ce qui se passe et en ressortir libéral". Il a ensuite demandé à l'acteur d'expliquer ce qu'il voulait dire par là.
"Les choses qu'on a dites cinq ou sept ans plus tôt, et les choses qu'on a dites dans une interview sont des choses qui avaient un sens à ce moment-là. Je pourrais passer deux heures à décortiquer cette phrase et on ne serait pas plus proche de la vérité que si je vous donnais une réponse à deux balles tout de suite. Je ne serais même pas capable de vous dire précisément ce qu'est un libéral. Voilà la réponse à votre question...", a répondu Robert Downey, Jr. Quand le journaliste lui a demandé s'il n'était donc pas libéral, l'acteur a laissé échapper une petite phrase en signe d'agacement. "On fait la promo d'un film, non ?", a-t-il ainsi lancé avant de lui répondre malgré tout.
"Evidemment, on fait la promo d'un film mais on aimerait également parler un peu de vous, je ne sais pas si vous êtes à l'aise avec ça", a poursuivi le journaliste. "Vous avez autant de temps que les autres... Mais votre pied commence à s'agiter, vous feriez bien de poser votre prochaine question !", a rétorqué le comédien. Krishnan Guru-Murthy s'est alors lancé : "La raison pour laquelle je pose des questions sur votre passé, c'est que vous avez parlé dans d'autres interviews de votre relation avec père, de votre période sombre, quand vous preniez des drogues, que vous buviez, et je me demandais si vous pensiez en être libéré..."
"Je suis désolé... Qu'est-ce qu'on fait, là ?", l'a interrompu Robert Downey, Jr. Après quelques regards échangés avec une personne hors champ, l'acteur s'est finalement levé, souriant, et a fait enlever son micro. Le journaliste a tenté de se justifier et l'acteur, toujours calme, lui a répondu avec le sourire. "Vous êtes sympa, mais ça commençait à trop ressembler à une interview de Diane Sawyer", a conclu l'acteur avant de quitter la pièce, en référence à une journaliste américaine connue pour ses interviews vérité. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.