Mondial : Nicolas Anelka s'en prend violemment à Bixente Lizarazu

Au lendemain de la publication de L'Equipe du 19 juin, où la une de l'influent quotidien sportif était barrée de propos insultants et grossiers prêtés à Nicolas Anelka, l'attaquant français avait été exclu de l'Equipe de France. Les joueurs avaient réagi en refusant de s'entraîner alors que Nicolas Anelka quittait l'Afrique du Sud pour rejoindre le Royaume-Uni. L'attaquant de Chelsea ne s'est jamais exprimé.

Aujourd'hui, Nicolas Anelka sort de son silence. Au cours d'une brève interview accordée à France Soir, le joueur revient sur la débâcle des Bleus, inéluctable selon lui. « Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre. Ça devait exploser », assure-t-il. Quant à la grève des joueurs, elle a été décidée selon lui par l'ensemble du groupe et non pas par quelques leaders. « Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire. S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera », explique-t-il.



Enfin, Nicolas Anelka a des mots très durs envers certains commentateurs qui ne se sont pas privés de critiquer l'attitude et le jeu de l'attaquant de Chelsea, à l'instar de Bixente Lizarazu, champion du monde 1998 reconverti aujourd'hui en consultant pour TF1 et RTL. « Lorsqu'on a été joueur, il faut une forme de respect. Lizarazu, c'est qui ? C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance. Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage », indique-t-il.

Au soir du match France/Mexique, où les Bleus s'étaient inclinés sur le score de 2 à 0, Bixente Lizarazu avait indiqué sur TF1 qu'il avait vu « un joueur marcher en Coupe du monde, visiblement pas intéressé par le jeu », faisant bien évidemment référence à Nicolas Anelka. Suite à la grève des joueurs, le consultant de TF1 avait expliqué qu'il ne comprenait pas « l'attitude des joueurs. J'ai vraiment l'impression qu'ils ont pris en otage l'Equipe de France. J'ai surtout l'impression de me balader dans un asile de fou en ce moment ; il y a une espèce de surenchère d'événements assez hallucinants qui sont une première du football français, une première (aussi) dans l'histoire du football international (...) C'est le grand n'importe quoi (...) Ce qui se passe aujourd'hui, c'est une petite histoire. La grand Histoire de l'Equipe de France, elle va continuer ».