Interview
Christian Ollivier (RTL) : "Avec Pascal Praud, on est d'accord sur rien !"
Publié le 7 juin 2018 à 17:41
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
A l'occasion de la Coupe du monde de football en Russie, le directeur des sports de RTL s'est confié auprès de puremedias.com.
Christian Ollivier Christian Ollivier© Julien Knaub / Sipa Press pour RTL
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puremedias.com au rythme de Moscou. A l'occasion de la Coupe du monde de football en Russie du 14 juin au 15 juillet, les personnalités de l'univers du ballon rond se confient pendant un mois pour parler du mythique tournoi de football et de leurs actualités à la télévision ou à la radio. Ainsi, Christian Ollivier, directeur des sports à RTL et présentateur du "Multiplex", a répondu à notre sollicitation.

Propos recueillis par Florian Guadalupe. Entretien réalisé le 5 juin.

Partie Coupe du monde

puremedias.com : Quel est votre meilleur souvenir d'une Coupe du monde ?
Christian Ollivier : C'est lorsque la finale de 1998 s'est achevée. Ca a été mon premier gros événement que j'ai eu à organiser en tant que chef des sports. Je me suis mis une pression... En à peine 10 mois, il a fallu organiser la Coupe du monde, car j'ai pris les rênes du service en septembre 1997. Il a fallu l'articuler un an plus tard. J'ai pris un plaisir personnel à faire toute la Coupe du monde. J'ai pris un plaisir collectif à partager ça avec les équipes. Ce n'était que du bonheur. Quand il y a eu le coup de sifflet final et la victoire 3-0, je me suis dit que les Bleus avaient rempli leur objectif et, très égoïstement, que j'allais pouvoir souffler.

"Le Pérou peut être une mauvaise surprise pour l'équipe de France" Christian Ollivier

Quel est le plus mauvais souvenir ?
C'est la fin de la Coupe du monde de 1998. Juste après, je suis parti couvrir le Tour de France et on a enchaîné avec l'affaire Festina. C'est parti dans tous les sens. On n'a pas fait une soirée qui ne s'est pas terminée à 3h du matin. Ce n'est pas du football, mais l'arrêt de la Coupe du monde a été un mauvais souvenir. Derrière, ça a été un cauchemar professionnel.

Quel joueur a marqué ce début de siècle ?
Je ne suis pas original. Il y en a beaucoup qui ont dû vous répondre la même chose. C'est Messi. C'est l'itinéraire d'un petit gamin qui vient des faubourgs de Buenos Aires. Il n'a pas la morphologie. Il doit subir un traitement médical pour étirer sa musculature et les os. Après, c'est l'enchantement d'un type phénoména. Je n'ai pas d'idole, mais j'ai une admiration sans borne pour ce type, à la fois par rapport à son parcours et pour ce qu'il est devenu.

Qui sera la surprise pour cette Coupe du monde en Russie ?
La surprise, qui n'ira évidemment pas jusqu'en finale et qui risque d'être surprenante, c'est le Pérou. Dommage pour l'équipe de France. Le Pérou me fait forte impression. Il reste sur une dynamique de matchs sans défaite. C'est une équipe homogène, joueuse, assez rude, qui récupère son meilleur joueur, Guerrero. Le Pérou peut être une mauvaise surprise pour l'équipe de France.

Les Bleus peuvent-ils aller jusqu'au bout ?
Oui, c'est une équipe de France qui me plaît bien. Elle est parfois déséquilibrée entre les attaquants qui se portent trop vers l'attaque et une défense qui continue de se chercher. Bien que là, on a peut-être trouvé la bonne assise défensive. En même temps, comme c'est une équipe jeune, elle a les défauts de ses qualités. Dans ses temps faibles, c'est une équipe qui n'arrive pas à se gérer. C'est pour ça que parfois elle est dominée ou qu'elle est en panique. Dans les temps faibles, ça manque d'expérience. Mais avec Deschamps à la baguette, la France peut être une bonne surprise.

Partie Médias
"Quand il y a des changements éditoriaux, c'est vraiment très léger. Il ne faut pas secouer les auditeurs" Christian Ollivier

Comment abordez-vous cette Coupe du monde sur RTL ?
Dans la joie et la bonne humeur. Une Coupe du monde à organiser, c'est formidable. Avant de l'organiser à l'antenne avec les auditeurs, c'est un travail collectif de choix, de mobilisation des collaborateurs et de préparation. Sur RTL, on nous donne les moyens de travailler correctement. Il ne faut pas perdre de vue que RTL est une radio généraliste. Une radio généraliste, c'est comme TF1, un immense paquebot. Quand il y a des changements éditoriaux, c'est vraiment très léger. Il ne faut pas secouer les auditeurs. Quand on me propose de travailler sur deux heures d'émission quotidiennement, puis trois heures lors de la phase d'élimination, sur RTL première radio de France, c'est une fierté. J'ai 57 ans. Ca fait plus de 20 ans que je dirige le service des sports. Quand on me donne cette confiance, je suis comme un gamin.

A quoi va ressembler ce dispositif ?
Il va y avoir deux journalistes, Philippe Sanfourche et Nicolas Georgereau, spécialement dédiés à l'équipe de France. Il va y avoir un reporter, Sina Mir, pour les grands reportages, parce que la Coupe du monde, ce n'est pas que le football, ce sont aussi des reportages pour partir à la découverte d'un pays. Enfin, Hugo Amelin sera attaché aux grandes affiches de la phase de groupe et de la suite de la compétition. Le soir, de 20h à 22h dans un premier temps, puis jusqu'à 23h ou minuit ensuite, il y aura une émission spéciale le "Club RTL Mondial 2018", présentée par Eric Silvestro, Sylvain Charley, Bertrand Latour et Bruno Derrien. Ils accueilleront des chroniqueurs qui ont participé à l'Euro 2016, comme Charles Biétry, Jean-Philippe Goron ou Paul Lasne, le joueur de Montpellier. Ce sera très diversifié. En tête de gondole, il y aura Bixente Lizarazu, qui fera une chronique quotidienne tous les matins du premier au dernier jour de la compétition. Il viendra nous donner son expertise.

Tous les matchs seront commentés ?
Tous les matchs de l'équipe de France le seront. On fera aussi les grosses affiches le soir. Quand on a "Les grosses têtes", c'est un programme très fort, je m'incline face à son audience. Ce serait suicidaire pour moi d'aller demander à mes patrons de faire un match entre deux équipes improbables à 17h.

"Nous, ce n'est pas radio buzz, c'est radio info, radio expertise" Christian Ollivier

Comment RTL va se démarquer de ses concurrentes qui vont également proposer un dispositif conséquent ?
Je le dis avec beaucoup d'humilité et de respect vis-à-vis de la concurrence. On n'est pas dans la quantité, mais on va essayer de faire du qualitatif. Je ne suis pas en train de dire que les autres ne font pas de la qualité, mais nous, on s'appuie sur l'expertise de Bixente Lizarazu. C'est quelqu'un pour qui le buzz n'est absolument pas la priorité, bien au contraire. Il est dans l'analyse, l'expertise et le recul. Ca fait tellement de bien dans cet environnement où il faut toujours balancer les informations sans pouvoir les contrôler. Nous, ce n'est pas radio buzz, c'est radio info, radio expertise. S'il y avait un triptyque, c'est l'expertise, la bonne humeur et l'émotion. Vous pouvez me dire que les concurrents, c'est pareil. Mais nous, on s'adresse à une majorité d'auditeurs. On est la première radio de France.

Ce sera aussi les 20 ans de France 98. Comment RTL va fêter cet anniversaire ?
Pour l'anniversaire, c'est formidable d'avoir un champion du monde, Bixente Lizarazu, sur notre antenne. Pour ne pas parasiter la Coupe du monde et l'anniversaire, on a commencé avec Isabelle Langé, qui n'est pas une experte en football, mais qui en 1998 était partie à la rencontre des proches des 22 joueurs. 20 ans après, elle fait ressortir ces chroniques-là et les fait écouter aux joueurs concernés. Tous les matins, on les diffuse dans "La boîte à souvenirs". Puis, toute cette semaine, on a "Les 7 matchs de la légende", avec Eric Silvestro, chez Marc-Olivier Fogiel. On revisite les sept matchs de 1998, avec un témoin privilégié, Henri Emile, l'ancien intendant de l'équipe de France. Il raconte les anecdotes de la compétition, des moments de vie, d'émotion, de souvenirs. Ca va s'arrêter tranquillement quand la Coupe du monde va commencer. En revanche, le 12 juillet, on profitera d'une journée sans match pour faire une belle fête, avec les champions du monde, des témoignages supplémentaires et des directs.

"Mettre un nez rouge, monter sur la table et faire le zozo pour faire rire les gens, ce n'est pas comme ça que je conçois le métier" Christian Ollivier

Vous êtes sur RTL depuis plus de 30 ans. Comment s'étaient passés vos débuts sur la station ?
C'était en 1981 ! C'était l'année de l'éclosion des radios FM. François Mitterrand arrive au pouvoir et libère les ondes. Je vais travailler pour la première version de RFM. Les studios étaient dans les sous-sols du centre commercial de Vélizy 2. Je faisais les flashs de nuit, sans aucune expérience. Au bout de deux semaines, le grand patron a entendu les flashs. Il a dit : "Celui-là, il faut le virer, il n'arrête pas de bafouiller". Celui qui m'a sauvé la vie, c'est Patrice Arditti, que j'ai perdu de vue, et qui était une star de l'info de la première version de Canal+. Il avait dit au patron : "Il te coûte rien. Il est en stage. C'est pour faire les flashs la nuit". Puis, ensuite, j'ai envoyé une lettre de motivation à RTL. Je suis venu faire un stage. Celui qui m'a formé au métier, c'est Guy Kédia, grand chef des sports. Il m'a tout appris. Puis, Roger Zabel m'a appelé un jour pour me dire si je voulais venir car il y avait une place. J'ai démarré comme ça.

Comment avez-vous vu le métier de journaliste sportif évoluer ?
Je ne suis pas très optimiste. Je ne le vois pas bien évoluer. C'est dû notamment à l'apparition des réseaux sociaux et à la surenchère de l'information qui n'est plus de l'information. L'information devient du buzz qu'on ne vérifie pas. Ca me désole un peu. On peut se tromper sur une information. Mais si elle n'est pas vérifiée trois fois, ça ne me plaît pas. Ce que je vois sur les réseaux sociaux, ça ne me plaît pas du tout. Je suis assez pessimiste sur l'évolution du journalisme, et surtout de sports. Maintenant, il y a des offres radio, des offres de débats où il faut nécessairement crier plus fort sur son voisin pour avoir raison. Mettre un nez rouge, monter sur la table et faire le zozo pour faire rire les gens, ce n'est pas comme ça que je conçois le métier. Incontestablement, il y a un manque de rigueur au niveau de la vérification des informations. On peut se tromper, mais il faut le dire. C'est la deuxième phase. C'est le manque d'humilité de beaucoup. Je trouve qu'il y a beaucoup de jeunes journalistes et parfois de moins jeunes qui manquent beaucoup d'humilité et ça m'emmerde. Ils sont égocentrés et ça m'emmerde également.

C'est l'ensemble de la classe journalistique qui tend vers ça ?
Je ne dis pas que tout le monde est comme ça, attention ! Je tiens à le préciser. Mais je trouve qu'on s'engage sur une voie dangereuse. Il y a encore de très bons et jeunes journalistes. Je n'en fais pas un problème générationnel. Ce n'est pas le vieux con qui vous parle et encore moins le vieux aigri. Il n'y a pas de souci là-dessus. Je suis assez lucide. J'ai fait des erreurs, je fais des erreurs et je continuerai d'en faire. Il faut simplement savoir les rectifier et les admettre. On se sent mieux quand on a un cap qu'on se fixe avec une certaine rigueur. Il ne faut pas oublier que la star, c'est l'info, ce n'est pas le journaliste.

"Vous ne pouvez pas savoir comment je transpirais à grosses gouttes" Christian Ollivier

Vous avez reçu le prix du meilleur commentateur. Quelle est la recette d'un bon commentateur de sports ?
Il faut rester soi-même. Ne pas surjouer. Ne pas faire de théâtre. Je ne citerai personne. Il faut de l'authenticité et de la précision. Il faut faire preuve d'enthousiasme et de dynamisme pour emporter les gens. Il n'y a pas longtemps la chaîne L'Equipe a retransmis le France/Espagne de 2006. Ils collent les commentaires radio aux images. C'était pour ma pomme et pour Saccomano. Vous ne pouvez pas savoir comment je transpirais à grosses gouttes en me disant : "Pourvu que je ne me trompe pas de joueurs". Parce qu'en radio, ça peut passer, on peut se rattraper. En télé, ça passe beaucoup moins. Là, j'avais mon commentaire radio plaqué à des images télés. Je n'étais pas à l'aise.

Sur Twitter, vous avez une maxime sur votre profil : "Développe tes défauts, c'est ton identité". C'est un conseil que vous donnez aux journalistes ?
Non, c'est un raccourci. Je peux me le permettre maintenant. Ce n'est pas un conseil que je donne aux journalistes (rires). Ceux qui ont des défauts, il faut quand même qu'ils essayent de les améliorer. Ce n'est pas la meilleure définition de mon profil. J'aime bien énerver les gens de temps en temps sur Twitter. Il faut toujours rester dans les règles. D'ailleurs, sur Twitter, je sais que j'en énerve quelques-uns, mais je me fais très rarement insulter. Donc, c'est juste une maxime, j'aurais pu dire autre chose. Je vais peut-être la changer, tiens !

"Si je réécoutais maintenant, je me cacherais" Christian Ollivier

Vous présentez aujourd'hui le "Multiplex" sur RTL. Vous rappelez-vous de la création de ce programme phare ?
Lors de la saison 1993/1994, on faisait ce qu'on appelait le "quart d'heure par quart d'heure". Il existait sur RTL depuis des années. Cette saison-là, moi, jeune journaliste au service des sports, et Hervé Béroud, aujourd'hui patron de BFMTV, on s'est dit : "Tiens, si on faisait le 'Multiplex'". On a fait un courrier ensemble qu'on a adressé à Guy Kédia, puis à la direction. C'est comme ça qu'a débuté le "Multiplex". On ne l'avait pas présenté. C'étaient les stars de l'époque, notamment Guy Kédia et Bernard Roseau. Plus tard, on avait fait des remplacements. Hervé Béroud avait ensuite quitté les sports pour travailler sur la matinale, avant de quitter RTL. Au début des années 2000, c'est Christophe Pacaud qui a repris le "Multiplex". Il faisait aussi des émissions en semaine. On s'est rendu compte que c'était assez lourd. Je lui ai dit qu'il continuerait ses émissions en semaine et que je prenais les rennes du "Multiplex".

Comment l'émission a évolué depuis vos débuts ?
Si je réécoutais maintenant, je me cacherais (rires). Il y avait une seule voix en studio, la mienne. Il y avait les correspondants des matchs. C'était un robinet à commentaires de la première à la dernière seconde, sans s'arrêter. On ne le fait plus du tout maintenant. Désormais, c'est une émission qui doit être produite. On a eu Pierre Ménès qui est venu débattre avec les auditeurs. On voulait que ce soit interactif. Il ne faut surtout pas mettre les auditeurs de côté. Quand Pierre Ménès est parti sur Canal, Pascal Praud a intégré l'émission. On s'est dit qu'il fallait ensuite inventer des pastilles pour, par exemple, disséquer une action litigieuse, faire tous les quarts d'heure le tour des stades et faire en temps réel les statistiques. Aujourd'hui, sur les 5 ou 6 affiches, on fait 60% de matchs et le reste en débat.

Du débat qui peut parfois être enflammé, notamment avec Pascal Praud.
Oui, on est d'accord sur rien. Et pourtant, on se respecte et on s'apprécie. Mais sur la vidéo ou le foot globalement, on est d'accord sur rien. Sur la vidéo, on n'arrivera jamais à se mettre d'accord. Le seul point que j'ai accepté, c'est sur la goal line technology.

"Le jour où il faudra vraiment arrêter, je le ferai sans aucun problème" Christian Ollivier

Est-ce que l'émission peut encore évoluer ?
On a deux saisons pour la faire évoluer. Après il n'y aura plus de "Multiplex" le samedi soir. Ce sera le dimanche après-midi !

Que pensez-vous du nouveau découpage des matchs de Ligue 1 pour 2020 ?
On va trouver des idées. On va faire des choses. Je n'ai pas envie de commenter cette nouvelle offre. Je comprends qu'il faille chercher des ressources pour les clubs, pour la ligue. Le monde bouge. On évolue. Peut-être qu'on fera le "Multiplex" le dimanche après-midi. Je n'en sais rien. Mais j'ai plein d'idées pour le samedi soir. Je me les garde. Je les proposerai le moment venu.

Vous avez envie de garder cette case du samedi malgré le fait qu'il n'y aura plus plusieurs matchs de Ligue 1 ?
Rien n'appartient à personne. Je n'ai pas ma chasse gardée. Puis, dans deux ans, qu'est-ce qu'on fera ? Mais j'ai des idées. Je ne viendrai pas avec une caisse vide.

Lors de cet appel d'offres, il y a eu une sacrée prise, celle du groupe MediaPro. Etait-ce prévisible ?
Pas le groupe espagnol. Non. Mais je crois que peu de gens l'ont vu venir. On avait des infos sur le championnat découpé en tranches, saucissonné davantage. A un moment donné, les dirigeants ont même songé à mettre un match de Ligue 1 le lundi soir. J'entends bien les dirigeants parler de spectacle. Mais c'est d'abord un jeu. Un jeu qui s'est transformé en business. Je ne suis pas triste, la vie continue. Mais ça nous permet à nous de trouver les bonnes idées pour éventuellement proposer quelque chose de bien le samedi, avec tout de même une grosse affiche.

Avez-vous déjà pensé à arrêter le "Multiplex" ?
C'est trop dur comme question. J'ai envie de dire oui et non. A un moment donné, on peut imaginer qu'il faille donner un coup de booster. Ca ne m'appartient pas. Mais arrêter, non. Moi, très franchement, mon plaisir est de proposer, de diriger, de conseiller. C'est un travail immensément collectif. Le micro pour le micro, ça ne m'intéresse pas. J'ai passé l'âge. Partager le boulot avec de jeunes journalistes, c'est une très grande satisfaction. Le jour où il faudra vraiment arrêter, je le ferai sans aucun problème.

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