Les confessions de Dany Boon. Argent, célébrité, projets, salaires : l'acteur joue la transparence et se livre ce matin dans une interview d'une page publiée par Le Figaro. Dans un court extrait de cet entretien publié hier sur le site du quotidien, l'acteur de "Bienvenue chez les Ch'tis" a démenti avoir menacé la journaliste ayant signé l'enquête sur le classement des acteurs les mieux payés de France, où il arrive en tête.
Ce matin, Dany Boon raconte sa vie quotidienne avec sa famille dans sa maison de Los Angeles où il fréquente les nombreux Français d'Hollywood (Francis Veber, Omar Sy, Jean Dujardin, Johnny Hallyday ou le couple Benjamin Millepied/Natalie Portman. C'est là qu'il travaille, entre deux séances de vélo sur la plage de Malibu, à l'écriture de ses prochains films. Le projet d'adaptation américaine de "Bienvenue chez les Ch'tis" par Will Smith "a été suspendu" après trois versions du scénario. L'acteur, qui refuse systématiquement tous les rôles de méchants dans les films américains, prépare "deux films en langue anglaise" qu'il souhaite réaliser lui-même.
Mais l'acteur se dit surtout "ouvert" aux films d'auteur français ! Il révèle d'ailleurs avoir eu un projet avec le réalisateur Benoît Jacquot. "Je reçois un scénario par semaine, surtout des comédies, a-t-il déclaré. Je prends le risque de ne tourner qu'un seul gros film par an. Mais je suis ouvert aux films d'auteur. Je devais jouer dans le prochain Benoît Jacquot. Malheureusement, le tournage se déroule en septembre et je ne pouvais pas être disponible. J'en suis très déçu." Dany Boon indique qu'il aimerait tourner avec des réalisateurs qu'il admire, notamment Jacques Audiard, le très prisé metteur en scène de "De Rouille et d'os" et "Un prophète" : "Pour Jacques Audiard, je pourrais travailler à un tarif défiant toute concurrence. J'aimerais aussi tourner à nouveau avec Jean-Pierre Jeunet".
Dany Boon, qui n'aime pas parler d'argent, indique avoir vendu son appartement parisien contre une "propriété" au sud de Paris, à Milly-la-Forêt. Il explique, sans convaincre, ne pas avoir choisi la Californie pour des raisons fiscales. "La Californie est tout sauf un paradis fiscal. J'y suis beaucoup plus taxé qu'en France. Depuis la réélection d'Obama, les impôts pour les hauts revenus ont grimpé de 46 % à 54%. A cela s'ajoute une couverture sociale que je paye en plus. Il en est de même pour les impôts sur les société : 50 % contre 33% en France. (...) Je paye aussi des impôts en France", détaille-t-il sans exclure revenir un jour dans son pays dont il se dit "très attaché", même s'il se sent "mis à l'écart" du cinéma français à cause des polémiques sur ses cachets.