Toujours sans langue de bois ! L'auteur Eric Naulleau s'est confié dans Le Parisien magazine sur ses goûts culturels en musique, à la télévision et en littérature. Comme lors de ses années en tant que chroniqueur dans "On n'est pas couché ", l'écrivain n'a pas mâché ses mots pour dire ce qu'il pensait, égratignant particulièrement le chanteur du groupe U2.
"Il me tape sur les nerfs. Bono, le chanteur, est un escroc. Son mélange de business, d'humanitaire et de rock est insupportable. Quand il prend le micro pour faire son prêchi-prêcha, j'ai envie de lui dire 'Ferme ta gueule ! Arrête de nous parler de Mère Teresa et joue du rock !'", se lâche Naulleau. En musique, il avoue préférer Hélène Ségara, notamment sa chanson "On n'oublie jamais rien, on vit avec", écrite par Laura Pausini : "Les paroles ne resteront pas gravées dans l'histoire de la chanson française. J'aime le clip, qui est kitchissime. Le coeur a ses raisons que l'oreille et l'oeil ignorent !".
A la télévision, Eric Naulleau révèle avoir un faible pour la série "Inspecteur Derrick". "Je suis tombé dessus par hasard il y a quinze ans. Ce fut le coup de foudre. Je m'arrangeais pour être chez moi tous les midis pour être devant mon poste à 13h45 ! J'aime la lenteur, l'atmosphère... et l'exotisme" explique-t-il. Le comparse d'Eric Zemmour sur Paris Première a aussi pris la défense de l'animateur de "Touche pas à mon poste" sur D8, pour qui il a "de l'admiration". "Chez Hanouna, il y a une promesse, elle est tenue ! On peut trouver ça de mauvais goût, il y a des dérapages, mais ils font leur job", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il le "fait rire avec ses vannes et sa repartie".
Enfin, celui qui a fait rééditer en 2015 son ouvrage "Parkeromane" s'en prend à Michel Houellebecq, "l'auteur le plus surestimé de ces cinquante dernières années". "C'est de la littérature surgelée où il est d'ailleurs beaucoup question de surgelés. Son ouvrage 'Plateforme' (2001) ressemble beaucoup à un roman de Gérard de Villiers, l'auteur des 'SAS' (romans d'espionnage à succès), mais en moins bien écrit", charge Eric Naulleau.